Après quasi un tiers de course, il s’est passé beaucoup de choses sur le mythique tracé de Spa-Francorchamps.
C’est tout d’abord Didier Van Dalen sur la 255 qui a été victime d’un concurrent un peu fougueux.
« Je voulais dépasser une Be à Blanchimont. A l’approche de ce virage rapide, nous sommes entré à deux de front dans le premier gauche, j’avais clairement l’avantage. Dans le second virage il a insisté pour garder sa position, il a perdu le contrôle de sa voiture et il m’a heurté » explique le jeune pilote, dépité. La Be 255 a donc été contrainte de céder la seconde position qu’elle occupait pour repasser par le stand pour une rapide réparation : roue avant gauche, lame, aile, …..
Peu après minuit, c’est une pluie battante qui s’est invitée sur le circuit. La 227 en a fait les frais, Jean-Marie Kouprianoff ne pouvant éviter une sortie dans un bac à gravier, heureusement sans autres conséquences que la perte de temps due à la remise en piste par les commissaires de la belle Be blanche. Cette voiture devra néanmoins repasser peu après par son box pour un changement de démarreur, avec à la clef un long arrêt qui la faisait plonger au classement général.
Pendant ce temps, la 264 poursuivait son petit bonhomme de chemin sans encombre. « Mon relais s’est terminé un peu trop tôt, j’aurais bien voulu rouler sous la pluie, j’adore ça ! » expliquait un Laurent Richard souriant, tout juste sorti de sa Be aux couleurs Retrodor.
Après un peu plus de sept heures trente de course, le classement affiche donc la 264 en 3ème position qui récolte le bénéfice de sa régularité et pointe dans le même tour que le leader, la 255 en 10ème place et la 227 à un plus modeste 42ème rang.