264 3000km

Le titre Be Trophy 2012 ne devrait pas échapper à Orgeval, Richard, Viron et Engisch au terme des huit heures de course programmées ce week-end sur le très technique circuit de Val de Vienne. Avec 43 points d’avance sur les plus proches poursuivants, ce titre est en effet quasiment acquis.

« Il nous suffit de prendre le départ pour marquer les points nécessaires à assurer notre place finale au classement général » explique Greg Devinck, l’ingénieur chargé de l’exploitation de la Be Trophy numéro 264.

« Nous entendons bien finir la saison sur une belle prestation, nous ne sommes pas juste venus chercher des fleurs ! » ajoute néanmoins l’un des pilotes

Pour remplir pleinement les objectifs fixés, la Be couvée par le Delahaye Racing team a été révisée comme après chaque course, avec une attention particulière portée au rendement du bloc moteur.

« Le moteur a été passé au banc, nous avons vu qu’il nous manquait de la puissance. Les pièces incriminées ont été remplacées, nous avons ainsi récupéré les chevaux qui nous faisaient défaut, en particulier lors de la dernière course à Zolder » confie Gilles Terlinden.

Depuis le début de la saison, le Delahaye Racing Team a assuré la fiabilité de la Coccinelle aux couleurs Rétrodor et La Fleur Du Pain, fournissant également une logistique sans faille. De leur côté, les quatre pilotes ont su allier performance et régularité à chaque course, en y ajoutant une complicité certaine et le panache lors des épreuves phares comme celle des 3.000 Km de Spa. Le triomphe annoncé est certainement mérité !

Par ailleurs, on retrouve sur la Be numéro 227 Benoît Visnovsky associé à Didier et Thierry Van Dalen, un trio rapide et expérimenté. Pour ce week-end, cet équipage a aussi une place d’honneur en ligne de mire, avec de sérieux atouts pour y arriver.

« Quelques soucis techniques nous ont empêchés de défendre nos chances à Zolder mais nous avons montré que nous pouvions tenir une bonne cadence et prétendre à une belle place au scratch. Nous venons chercher notre revanche ! » explique Benoît Visnowsky.

Même si – suivant le vieux dicton populaire – il convient de ne pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué, le Champagne a été mis au frais dans le frigo du stand numéro 6 attribué au team wavrien. Il ne reste plus qu’à remplir les flûtes…