Les 24 Hours of Zolder sont le point culminant du championnat BGTC, personne ne l’oublie. Le nombre de points attribués est d’ailleurs doublé pour cette épreuve, avec un classement au terme de l’épreuve mais aussi deux classements intermédiaires après 6 et 12 heures de courses donnant chacun lieu à l’attribution de la moitié des points d’une manche normale. C’est potentiellement 40 points possibles pour l’équipage qui dominera l’épreuve.
Fred Bouvy et Damien Coens savent calculer et comptent profiter du double tour d’horloge limbourgeois pour refaire leur retard au championnat.
Christian Kelders et Kurt Mollekens seront leurs associés dans cette chasse aux points. Pour ce faire, une arme : la Ferrari F 430 du garage Francorchamps Motors. La belle italienne est l’objet de toutes les attentions. L’équipe n’a rien oublié de sa participation à l’édition 2008 de l’épreuve et a su en tirer de nombreux enseignements qui ont été mis à profit pour peaufiner la voiture jusque dans ses moindres détails.
« J’ai changé d’auto mais pas d’équipe ! » s’exclame Christian Kelders avec un sourire amusé lorsqu’on lui demande ses premières impressions. « Plus sérieusement, nous avons réalisé le 5ème temps des essais, c’est pas mal mais j’avoue que j’espérais mieux. Il est vrai que Fred a été gêné dans chacune de ses tentatives de tour chrono. Soit. Les essais ne sont pas la course. ».
Coéquipier habituel de l’inusable Fred Bouvy en BTCS, le luxembourgeois Christian Kelders a ici l’occasion de comparer la Ferrari F 430 GT3 qu’il découvre face à la Renault Mégane Trophy Endurance S1, un exercice intéressant à plus d’un titre.
« La Ferrari est un tout petit peu plus confortable que la Mégane et peut-être moins exigeante, c’est une autre approche de la course automobile, des voitures pensées à la base de manière très différentes. Il n’en reste pas moins qu’elle est terriblement performante et qu’elle constitue une arme redoutable. J’ai aussi trois excellents équipiers, nous formons un équipage homogène qui allie performance et bonne entente, ça compte ! ».
La tactique de course ? Top secret …… Une certitude : avec une autonomie de 1h10’, les nombreux passages aux stands devront être bien gérés. Pour le reste, il faudra rouler, rouler et rouler ! Pas de mystère à ce niveau-là, il faut savoir enchainer les tours à un bon rythme sans faire de faute et en ménageant la mécanique. Il vaut parfois mieux attendre 2’’ avant de doubler un concurrent que de se précipiter et de prendre trop de risques. Les quatre compères le savent bien, on ne roule pas de la même façon dans une épreuve de longue haleine que dans un sprint de 90 minutes.
On laissera le mot de la fin à Pierre Sevrin, l’un des deux patrons du Delahaye Racing Team :
« Nous avons une belle carte à jouer avec la Ferrari GT 3. L’association du Garage Francorchamps et du Delahaye Racing Team gagne en expérience à chaque course, il faut valoriser ici le travail accompli tant au niveau du résultat final que par rapport au championnat. Comme dans toute course d’endurance, aller au bout constituerait déjà une victoire mais nous espérons bien faire une bonne moisson de points et goûter au Champagne du podium. Maintenant cela reste une course et sur vingt-quatre heures tout est possible. On va nous aussi croiser les doigts – mais pas les bras !- jusqu’à dimanche 16h ! ».