En roues libres pour le Belgian GT

Comme c’est devenu une (bonne) habitude maintenant, il aura fallu attendre la toute dernière manche du dernier meeting de la saison du désormais ex-Belgian GT (en 2010, le championnat retrouvera son ancienne dénomination, à savoir Belcar) pour connaître le nom des champions pilotes et teams. Pourtant, contrairement à l’année dernière, le team DRT savait déjà qu’il ne jouerait pas le titre. Ce constat fait, aucune pression ne reposait donc plus sur les épaules du duo Bouvy/Coens qui pouvait s’en donner à cœur joie pour clôturer la saison 2009 en beauté.

Partant respectivement depuis les 4ème et 7ème places sur les grilles des manches 1 et 2, la Ferrari F430 RedBull confirmait qu’il devenait difficile pour elle de suivre ses concurrentes plus récentes. Pas grave, le tandem au volant de l’Italienne et les membres du team Francorchamps Motors by Delahaye comptaient bien gommer ce handicap par une concentration de tous les instants et un travail minutieux.

Donné sur une piste détrempée, le départ de la 1ère course dominicale se faisait derrière Safety Car afin d’éviter tout accroc au 1er gauche. Constamment dans le top 6, Damien Coens se plaçait en embuscade derrière l’Aston Martin de chez Barwell Motorsport ; position qu’il allait conserver jusque à sa rentrée aux stands. Avec une bataille Audi/Porsche pour la victoire, seule la dernière marche du podium restait accessible à Fred. C’est une bagarre terrible qui se déroulait alors entre la Ferrari Wavrienne, l’Aston pilotée par Maxime Soulet et la Porsche de Richard Westbrook, le réputé Britannique prenant finalement le meilleur dans l’avant-dernier tour sur la Ferrari du champion 2008 et l’Aston Gulf.

Quelques heures plus tard, le départ de la manche décisive voyait la Ford GT du poleman Duncan Huisman s’envoler devant ses concurrents. Sur une piste sèche, Fred Bouvy parvenait tout juste à suivre ses opposants et pointait en 8ème place. Pendant vingt minutes, les positions en tête ne changeaient pas. Mais les événements se précipitaient à la tombée de la nuit et d’une averse, juste avant l’ouverture de la fenêtre de ravitaillement. Derrière la voiture de sécurité entrée en piste pour dégager la Lambo de Van der Zwaan, le classement évoluait considérablement puisqu’on retrouvait en tête la Viper de Koen Wauters devant la Ford GT, l’Audi et la Ferrari de Damien Coens. Une fois l’orage passé, Koen Wauters et Tim Verbergt prenaient le pari de rester en pneus pluie alors que pas mal d’autres rechaussaient les slicks à l’instar de Damien Coens. Directement le plus vite en piste, parfois à raison de 3 ou 4 secondes, Monsieur Knokke-Out tournait autour de ses opposants. Revenu « à balle de guerre » sur Bert Longin, le pilote Delahaye attaquait le flandrien dans le dernier tour pour le gain de la 3ème marche du podium. Il ne restait alors que quelques hectomètres à parcourir lorsque le cardan de l’Italienne cédait et obligeait Damien Coens à se ranger sur le côté. Une manière bien décevante de terminer la saison 2009 du Belgian GT où les abandons lors de la seconde manche du meeting des 12 Heures de Spa et aux 24 Heures de Zolder auront pesé lourd dans le classement final.

Championnats :

Pilotes: 1. Hemroulle-Verbergt 166; 2. Wauters-Van Hooydonk 164; 3. Verbist-Longin 148 ; 4. Bouvy-Coens 112 ; etc.

Teams: 1. Porsche First Motorsport 89; 2. Dodge Viper KRK 84; 3. Audi Phoenix 68 ; 4. Ferrari Delahaye Francorchamps Motors 60

Fred Bouvy et Christian Kelders champion BTCS 2009 au volant de la Renault Mégane du Delahaye Racing Team.

Fred Bouvy et Christian Kelders ont clôturé avec panache une saison 2009 menée avec talent et régularité. C’est la fête dans les installations du Delahaye Racing Team !

Retour sur une seconde manche aux nombreux rebondissements.

Il y avait forcément une certaine tension au sein de l’équipe à quelques heures du départ d’une manche où tout pouvait encore arriver, chacun accomplissant son travail avec beaucoup d’attention mais aussi dans une atmosphère de fausse décontraction. L’enjeu est de taille, c’est le long travail de toute une saison qui attend ici sa conclusion.

A 15h40’, le feu passe au vert et libère les voitures pour 60 minutes de course. La BMW concurrente pilotée par Maes s’envole très vite, suivie par l’Audi, la Mazda et les Kia, la Jaguar …… Christian Kelders ne prend aucun risque et suit les débats à distance tout en alignant des chronos respectables.

Moteur cassé pour la Jaguar au 4ème tour, Mazda out, les faits de course se succèdent  mais c’est un  incident sérieux dans une descente rapide qui nécessitera la sortie du safety car à l’entame du 9ème tour, le temps de nettoyer une importante quantité d’huile répandue sur la piste.

La fenêtre de ravitaillement s’ouvre quatre tours plus tard et c’est évidement la valse des relais pour la majorité des équipages. La Renault Mégane Trophy Endurance repart à bonne cadence avec Fred Bouvy au volant pour un peu moins de 40 minutes de course.

Son élan est vite stoppé : c’est une Seat qui s’accroche avec une Alfa Roméo dans la première chicane qui provoque une nouvelle sortie du safety car au 14ème tour !

C’est ensuite au tour de la BMW n° 3 de voir ses minces espoirs de titre s’envoler au 16ème tour, contrainte de rentrer à nouveau au stand avec de gros ratés moteur alors que les concurrents sont toujours aux ordres de la voiture de sécurité.

Tout est dit ? Mais non, ce n’est pas fini …..

Lorsque la safety car s’efface enfin, c’est la bousculade au Jacky Ickx, carambolage fatal à l’Audi qui y laisse sa roue arrière gauche. Dans la foulée, c’est l’abandon pour l’une des Kia, imitée au 21ème tour par sa sœur d’écurie.

On vous l’a dit, c’est une course à rebondissements à laquelle le nombreux public a pu assister.

Et notre Fred dans tout ça ? Tantôt prudent, tantôt incisif, il attaque mais sans prendre de risque. L’expérimenté Fred Bouvy fait ici étalage de sa pointe de vitesse tout en gardant la marge de sécurité qui s’impose. Bien informé par une équipe attentive, il gère parfaitement la situation.

La délivrance vient enfin après une heure de course haletante, le drapeau à damier salue la deuxième victoire du week-end et surtout le titre tant convoité à l’issue d’une saison BTCS de haut niveau.

Vous l’imaginez bien, l’instant est magique pour tout le team. C’est fait, et c’est bien fait ! Podium, interviews et photos, champagne, éclats de rire et bons mots, tous les ingrédients sont réunis pour entamer une longue soirée festive.

Le mot de la fin s’écrit en cinq lettres : merci.

Merci à tous ceux qui soutiennent le Delahaye Racing Team, merci aux pilotes qui apportent leur talent et leur confiance, merci aux partenaires et aux sponsors sans lesquels rien ne serait possible, merci aux amis et aux sociétaires du team, merci au fans et aux amoureux du sport automobile avec qui nous partageons notre passion.

Rendez-vous en 2010 pour de nouvelles aventures ……

Bouvy, Kelders, Renault Mégane, Delahaye Racing Team : le quatuor gagnant !

Le Delahaye Racing Team a raflé la mise lors de cette manche, faisant profiter ses pilotes du champagne réservé au vainqueur et de la vue imprenable qu’offre la plus haute marche du podium !

Le panneau tenu à bout de bras par le starter donne le ton dès avant le départ : « wet race ». Il est vrai que le ciel est littéralement plombé et que quelques gouttes s’écrasent sur les pare-brises des voitures lors de la mise en grille. Les cartes météo et les observations satellite ne sont guère plus rassurantes. Contre toute attente, les cieux seront pourtant cléments avec les équipages qui seront dispensés de pluie jusqu’au terme de l’épreuve.

La piste humide aura décidé la direction de course à donner un départ lancé. Dès le premier virage,  les deux Kia s’éliminent de concert en allant visiter le bac à gravier tandis que la Mazda RX8 de Lémeret résiste à la Renault Mégane Trophy Endurance de Bouvy. La meute suit à distance, emmenée par la Jaguar et la BMW de pointe. Quelques virages plus tard, la française mange la japonaise et prend une courte tête qu’elle conservera durant un tour avant de reprendre sa 2ème position initiale, toujours devant l’anglaise et l’allemande. La japonaise a bien un moteur de sumo, cela s’est encore vérifié …..

Cette hiérarchie se maintiendra jusqu’aux relais effectués par les leaders au plus près de la fin de la fenêtre de ravitaillement.

Ces relais se feront avec plus ou moins d’efficacité suivant les teams : comme souvent avec célérité pour le Delahaye Racing Team, nettement moins bien pour les autres équipes.  L’entrainement et le professionnalisme sont récompensés, la Mégane reprend la tête à la faveur de cet arrêt bien géré, devançant  de 13 secondes la Mazda et de 28 secondes la BMW concurrente.

Christian Kelders prend ses marques l’espace d’un tour puis se cale sur un rythme régulier, tournant en 1’39’’. Pas de risque inconsidéré. La fin de cette manche verra revenir autant la Mazda que la BMW, entretenant un suspens de tous les instants et tenant le public en haleine.

Il fallait garder les sens en éveil pour contenir la surpuissante Mazda ….. qui – étonnamment – plongera d’elle même dans les profondeur du classement alors qu’elle était revenue à moins de 3 secondes des échappements de la Mégane à 2 tours de l’arrivée. Quant à la BMW, sa remontée ne lui aura servi à rien, Christian Kelders bien informé par le team gérant à merveille cette fin de course pour augmenter de quelques précieux point l’écart avec son poursuivant au classement général et conforter le leadership de l’équipe.

« J’ai assuré le coup » racontera plus tard Christian Kelders. « Il ne fallait pas prendre de risque inutile. Ca n’a pas été simple, chaque dépassement m’a obligé à sortir de la trajectoire plus ou moins sèche pour aller sur des portions plus humides. Un moment, il a eu quelques gouttes de pluie, c’était stressant mais j’étais très concentré, ça s’est vraiment bien déroulé ».

Après les joies du podium, place au travail. Il reste une dernière manche demain. La traditionnelle révision de la voiture va monopoliser l’attention des mécaniciens tandis que les ingénieurs vont étudier les acquisitions de données. La soirée va être longue et laborieuse mais chacun sait que c’est l’indispensable clef de la réussite.

Finale BTCS à Zolder : Bouvy et Kelders invitent Mollekens à la fête.

Comme on pouvait s’y attendre, la météo est conforme à la saison : changeante, plutôt humide et accompagné d’un ciel si bas qu’un canal s’est pendu, comme chantait Jacques Brel ….. Heureusement, le mercure remonte et avec lui le moral des troupes qui apprécient les températures douces, au dessus des normales saisonnières.

Et sur la piste ? C’est carrément chaud, bien sur ! Tous les pilotes et tous les teams veulent se mettre en valeur pour clôturer cette saison 2009, certains pour racheter un parcours en demi-teinte, d’autres pour finir en beauté un championnat qui aura été disputé de bout en bout.

Inutile de vous dire que pour le Delahaye Racing Team, il s’agit bien de finir en apothéose une saison dominée de la tête et des épaules. S’il est vrai qu’au niveau classement la concurrence n’est pas loin, un optimisme mesuré règne sous les auvents du team wavrien. Il est bien sur plus agréable d’aborder une finale en tête du championnat, a fortiori lorsqu’on a déjà quelques années d’expérience au plus haut niveau.

Fred Bouvy et Christian Kelders affichent une motivation sans faille. Soucieux de ne rien laisser au hasard, ils ont invité Kurt Mollekens à participer à la fête. Le pilote néerlandophone n’est peut-être pas très grand par la taille mais son  talent de metteur au point est immense et appréciable. Un petit plus non négligeable. Kurt Mollekens est aussi un sociétaire du Delahaye Racing Team avec lequel il a déjà disputé plusieurs épreuves le passé. C’est donc clairement à une réunion entre amis à laquelle ont assiste dans le paddock 5 du circuit limbourgeois !

Vendredi après-midi, première séance d’essais disputée par un temps couvert et menaçant mais sur une piste sèche. Pas de surprise, les choix techniques ayant été validés lors de séances libres le jeudi, la Renault Mégane aux couleurs Real Solutions est tout de suite en bonne place. Fred Bouvy la qualifie sans grande difficulté en seconde place sur une première ligne partagée avec la Mazda RX8  pilotée par Lémeret. Christian Kelders effectue lui aussi un run histoire de bien se mettre l’auto en main et Kurt Mollekens termine la séance pour valider ses séances de roulage de la veille.

La donne change le samedi matin pour la seconde séance qualificative qui commence sous la pluie. Lorsque les ténors du championnat s’élancent dans le dernier quart d’heure qui leur est réservé, il cesse de pleuvoir et la trajectoire mouillée laisse place à un tracé plus approximatif et surtout extrêmement glissant. Dans de telles conditions, la moindre hésitation se paye cash. Après quelques tours parcourus par Christian Fi Kelders, l’entrée en action tardive de Fred Red Bull Bouvy se solde par une 8ème place. Pas de quoi s’inquiéter, juste une petite frustration de ne pas avoir pu à nouveau montrer les vraies capacités du bolide au losange.

Quelques heures de patience – ou plutôt d’impatience – à tuer jusqu’à l’avant dernier round de la saison à courir à l’heure du thé ce même samedi ……

2ème manche en Dutch Supercar Challenge à Francorchamps, sous la pluie.

On l’espérait pour cette 2ème manche du Dutch Supercar Challenge, elle a été au rendez-vous : la pluie a noyé le circuit de Francorchamps ce dimanche 4 octobre. C’est de saison, direz-vous, et qui plus est la météo l’avait bien annoncé.

Les qualités sur piste mouillée de la Renault Mégane Trophy Endurance ne sont plus à démontrer. Le Delahaye Racing Team attendait donc les averses avec le secret espoir de placer sa Silhouette en ordre utile au milieu des Marcos, Mosler et autre Opel Omega ex-DTM du championnat hollandais.

En 5ème place sur la grille, c’est François Verbist qui entame les débats lors d’un départ sans histoire. Rapidement relégué en 8ème position, François ne prend aucun risque : « L’auto manque de grip » dit-il très vite à la radio pour expliquer sa place et ses chonos.

« La voiture n’est pas réglée pour rouler avec des Dunlop, il est impossible de faire un set-up parfait en un week-end avec des pneus que nous ne connaissons pas, nous perdons sûrement 1 à 2 secondes au tour à cause de cela et pas mal aussi  en précision de pilotage. Nous participons à cette compétition pour la première fois, il n’y a pas d’enjeu et dès lors aucune raison de prendre des risques inutiles, François à raison de ne pas forcer. » analyse Gilles Terlinden, le regard fixé sur les écrans TV sur lesquels s’affichent les chronos et les images de la course.

9ème après 7 tours de course puis 8ème au passage suivant, François se fraie un chemin dans une épreuve ou les sorties de piste se multiplient et durant laquelle les commissaires auront agité les drapeaux jaunes à de nombreuses occasions.

Le ravitaillement est réalisé à la fin du 11ème tour, Fred Bouvy se glisse avec souplesse dans l’habitacle de la Mégane qu’il connaît si bien et quitte la pitlane en 9ème position.

On l’a dit, il n’y a pas d’enjeu majeur à cette participation au Dutch Supercar Challenge mais il n’est pas dans les habitudes des sociétaires du Delahaye Racing Team de ne pas se donner au maximum ! A portée de phares de Fred, la Porsche 997 GT3 numéro 207 va l’apprendre à ses dépens et se faire doubler dans le 19ème tour sur une piste séchante.

Devant, c’est l’artillerie lourde et le team aura rapidement abandonné l’espoir de voir la Mégane rouge venir chatouiller les ténors du championnat. Des pilotes du calibre de Cor Euser ou Martin Short sont des compétiteurs expérimentés, qui plus est au volant de voitures surpuissantes, il n’y a dès lors aucun regret à avoir.

Fred Bouvy coupe la ligne en 8ème position après 1h03’ de course sous les traditionnels applaudissements des mécaniciens et des membres du team.

Bilan du week-end ? Positif ! « On est venu pour voir, c’est une belle expérience. On a apprécié tant la bonne humeur que le coup de volant de François Verbist, sa faculté d’adaptation à l’auto aussi. On a montré les qualités de notre Renault Mégane, tout s’est parfaitement déroulé, notre classement est plus qu’honorable, que demander de plus ? » conclu Gilles Terlinden.

C’est maintenant les finales des championnats BGTC et BTCS qui auront lieu les 23 et 24 octobre qui vont monopoliser l’attention de tous. Non, non, la saison n’est pas finie ! See you in Zolder pour cet ultime meeting qui promet d’être passionnant !

Troonbeeckx vice-champion Clio Cup Belgium et champion Juniors

« Je n’arrive pas à y croire… » seront les premiers mots de Romain Troonbeeckx juste avant de monter sur le podium alors qu’il vient officiellement de remporter le titre de vice champion de la Renault Clio Cup belge après une course emplie de sagesse et d’intelligence. Retour sur un week-end parfait pour le pilote Delahaye.

Après des qualifications plus que réussies, les deux courses du week-end allaient être cruciales. Si le titre Junior tendait les bras à Romain depuis le dernier meeting en terre allemande, celui de vice-champion semblait plus difficile à empocher. Pourtant, la 1ère course dominicale allait permettre au jeune loup de se repositionner au classement général lui permettant de remonter d’un coup d’un seul de la 4ème à la seconde position. En effet, après une course solide, Romain terminait l’épreuve au 5ème rang tandis que Joakim Lambotte se retrouvait de son côté en fond de peloton. Il ne restait donc plus que Romain ou JJ Magalhaes pour espérer ceindre les lauriers de vice-champion au bout de la toute dernière manche de l’année.

Prenant le départ depuis la Pole Position, Troonbeeckx gérait très intelligemment sa course restant sans arrêt à vue de son concurrent. Il confirme : « J’ai pris un départ très prudent et ai tout fait pour éviter les embûches. À la fin du 1er tour, je me suis retrouvé 6ème, soit deux places derrière Magalhaes Je savais que cela suffirait pour le championnat et n’ai pas tenté le diable. En fin de course, j’ai malgré tout dépassé Polderman de manière à finir dans les échappements du Portugais. ». Et Romain de conclure de manière très amusée : « Je ne sais pas encore ce que je ferai la saison prochaine mais par contre je sais qu’il y a peu de chance que j’aille à l’école demain… ».

La Renault Mégane du Delahaye Racing Team en Dutch Supercar Challenge

Quelques instants après l’arrivée de la première manche du Dutch Supercar Challenge, François Verbist et Fred Bouvy analysent déjà les images de la caméra embarquée lors du traditionnel débriefing qui suit chaque épreuve.

« Tu vois, c’est la Porsche qui a tapé, j’ai perdu du temps et j’ai roulé sur quelques débris mais j’ai bien fait de rester à gauche ! » s’écrie Fred en commentant l’accrochage survenu dès le départ au virage de la Source. Et notre Fred Bull de décrire avec de larges gestes et de grandes phrases ses exploits de début de course sous le regard amusé de François et du team, réunis autour de la grande table dressée à l’arrière du stand.

Rewind ………..

10ème temps aux essais, quelque part au milieu du peloton lors de l’accrochage décrit plus avant, 7ème après quelques tours, la Renault Mégane confiée à l’expérimenté Fred Bouvy tourne comme une horloge pour son entrée dans la compétition hollandaise.

Chaussée des pneus Dunlop imposés dans ce championnat, la voiture développée par le team wavrien est moins performante et plus difficile à conduire qu’avec ses habituels Michelin mais n’en réalise pas moins d’excellents chronos. A tel point qu’au 7ème tour, Fred Bouvy « klaxonne » derrière une Mosler qu’il ne parvient à dépasser, malgré bien des tentatives. Une Mosler ? Mais oui ! Devant, c’est encore plus rapide avec des Marcos LM 600, Corvette Z06 GT 3, Ferrari F 430 GT 2 et autres Dodge Viper SRT 10. Ces concurrents jouent dans une autre catégorie et ne sont pas à portée de la Mégane à la régulière.

Au 12ème tour, quelques secondes seront gaspillées lors l’arrêt obligatoire mais sans conséquence. François Verbist repart toujours 7ème pour très vite retrouver …..la même Mosler numéro 170 avec laquelle Fred Bouvy s’était précédemment battu ! Bien inspiré, François la double au 16ème tour et parvient à creuser l’écart afin de se mettre à l’abri du retour de la puissante GT.

Auteur de chronos du même niveau que son équipier du week-end, François Verbist assure une 5ème place qui ravit tout le team et franchit la ligne d’arrivée à l’issue du 22ème tour.

« Pour une première expérience dans cette compétition et vu la concurrence, cette place nous convient  » dit Gilles Terlinden, l’un des deux boss du team.

Pour sa part, François Verbist affiche sa satisfaction et son plaisir. « Cette Mégane est terrible ! Châssis, Boîte de vitesses, moteur, tout est parfait » dit-il en rangeant son casque «  Vraiment , c’est une très belle auto » conclut-il.

Un set up à affiner en tenant compte des pneus Dunlop et d’une piste froide, la traditionnelle révision entre deux manches et la fringante Renault Mégane Trophy Endurance sera prête pour la manche dominicale de ce week-end spadois. En espérant une pluie typiquement belge, un climat qui a toujours mis en valeur les qualités de la voiture et de ses pilotes ……

Romain Troonbeeckx s’invite en pole position !

Avec une trentaine de voitures en piste, la lutte s’annonçait terrible du côté des concurrents de la Clio Cup en vue de la 1ère manche qualificative. Alors quand la pluie s’invitait d’abord par petites ondées avant une averse complète entrecoupée par quelques minutes d’accalmie, les positions allaient se jouer à pile ou face. À ce petit jeu, Romain Troonbeeckx s’en sortait parfaitement bien évitant les embûches et améliorant sans cesse ses chronos avant de rentrer dans les stands au moment où la pluie se faisait plus importante. Ainsi, il concluait la séance avec le 5ème chrono général et le 4ème des concurrents nationaux.

Quelques heures plus tard, les concurrents belges et hollandais se retrouvaient une nouvelle fois sur la piste – sèche cette fois – pour une seconde séance explosive. Très vite, Romain accrochait le bon wagon composé du champion 2009 de la catégorie, François Verbist, de l’étonnant François Duval très rapide malgré sa connaissance moindre des bombinettes au losange et de Meno Kuus. Très intelligemment, le pilote Delahaye laissait un très léger écart se créer entre lui et ses trois compères avant de partir pour un tour rapide. Virage après virage, il se rapprochait des trois Clio le devançant pour afficher en fin de tour un chrono de 2’48″761 lui permettant d’accrocher la pole position. De quoi évidemment envisager pour le mieux les deux courses programmées ce dimanche à 11h40 et 16h20.

François Verbist et Fred Bouvy sur la Renault Mégane Silhouette Delahaye en Dutch Supercar Challenge

A l’instar des Spa Euro Race au mois de juin, le Racing Festival célébrant déjà sa douzième édition est devenu un rendez-vous traditionnel de fin de saison.

Un meeting haut en couleurs proposant un programme riche et varié avec non moins de sept séries différentes et dix-sept courses au total dont dix départs sur la seule journée du dimanche. Un régal pour les amateurs de « close racing ».

Parmi ce pléthore d’épreuves, nous ne manquerons pas de citer la présence du Dutch Supercar Challenge, soit le Belcar à la sauce hollandaise, et de la Clio Cup (avec un peloton gonflé par la présence des concurrents néerlandais) dans lesquelles nous retrouverons d’une part la Mégane du team wavrien et d’autre part la Clio de Romain Troonbeeckx venu défendre son leadership dans le classement réservé aux Juniors.

La championne BTCS sera confiée pour l’occasion à un équipage choc puisque le double champion de la Renault Clio Cup François Verbist rejoindra le champion 2007 et 2008 en Tourisme sur cette même voiture, Fred Bouvy. On est impatient de découvrir ce que peut réaliser la représentante du BTCS face à un peloton d’une soixantaine de voitures composé de nombreuses Mosler, Porsche, Marcos, Passat V8 Star, Opel Astra et Audi ex-DTM, Aston Martin ou encore la Dodge Viper des frères Thiers voire l’Audi A3 Silhouette S2 du régional de l’étape Armand Fumal.

Alors pourquoi ne pas profitez de l’occasion et de l’accès gratuit pour vous balader dans les paddocks mais aussi tout autour du plus beau circuit du monde ?  Francorchamps, c’est bien plus que le Raidillon et la chicane…

– Sur base du communiqué de presse de l’épreuve –

Nurburgring – La Clio Cup belge s’expatrie !

Pour son avant dernier meeting, la Clio Cup a fait escale au Nurbrugring à l’occasion de la manche allemande des Renault World Series.

Sortis des traditionnels circuits ardennais et limbourgeois, les pilotes de la Cup ont trouvé là une belle occasion de se mesurer sur un circuit  rapide et technique à la fois, propice aux dépassements aussi.

Alors même qu’une partie du Delahaye Racing Team était à Francorchamps pour une manche du BTCS, une partie du staff emmenée par Pierre Sevrin amenait sur le mythique circuit allemand la Clio jaune aux couleurs Renaut Orlans de Romain Troonbeeckx et toute la logistique nécessaire.

Particularité : tant les essais que les courses sont accomplis de concert avec les participants de la Clio Cup italienne, soit environ 24 voitures sur la piste et un attrait particulier pour le public comme pour les teams.

Manquant de point de repère, isolé durant la demi-heure de l’unique séance d’essai, le pilote Delahaye Racing Team ne parviendra pas à accrocher mieux que le 16ème accessit à 1’222 du leader, l’italien Lenzotti. « Je n’ai pas eu l’occasion d’accrocher une bonne aspi. Sur un circuit aussi rapide, cela m’aurait pourtant bien aidé. » déclarait Romain à l’issue de ces qualifications.

Si les essais avaient été sanctionnés par une place peu en rapport avec ses qualités, la première manche dominicale a été favorable à Romain Troonbeeckx qui a su tirer son épingle du jeu lors d’une course disputée. Alors que certains concurrents auront été à la faute par excès d’optimisme, Romain remonte posément au classement et termine au pied du podium 4ème belge et  1er junior.

Fin d’après d’après-midi, chacun se replace sur une grille de départ dont Romain Troonbeeckx parvient à s’extraire avec brio. Dans le peloton de tête dès le premier tour, le brabançon  effectue une course sage et réfléchie qui l’amène en 5ème position à l’arrivée.

Le français Nicolas Maiterie le devance dans cette manche s’approprie les lauriers en junior mais la seconde place de Romain Troonbeeckx conforte son leadership dans ce classement.

Dans la hiérarchie de Clio Cup, Romain se fait souffler la 3ème place par Lambotte pour un petit point.

Si titre est déjà assuré pour François Verbist, la lutte promet d’être intense tant pour le  classement général que pour le titre junior, deux objectifs qui retiennent déjà toute la concentration de Romain à quelques jours du Racing Festival qui aura pour cadre le circuit de Francorchamps.

Les mécaniciens du Delahaye Racing Team peaufinent déjà la Clio Cup numéro 27. Romain aura – comme toujours – un bel outil pour se battre sur la piste, à lui d’en profiter !