Renault sacré chez les marques, Christian Kelders vice-champion et la victoire pour Lémeret-Mondron !

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Toutes les belles séries ont une fin. Le Delahaye Renault Team n’a pas remporté de cinquième titre pilotes consécutif en Championnat de Belgique de Tourisme.

Encore en lice pour le titre au départ de ce dernier meeting, Christian Kelders a perdu toutes chances d’être couronné pour la seconde fois dès la première course du samedi où il s’élançait du troisième rang.

« Après quelques tours seulement, mon spliter avant s’est détaché, » regrettait le Liégeois. « Je ne comprends toujours pas pourquoi. Je n’ai pourtant touché personne. »

Contraint de repasser par le stand pour une réparation de fortune, le « gentleman driver » repartait attardé, Jérôme Thiry ponctuant péniblement la remontée de la Mégane N°1 au 6e rang avec une voiture quasi inconduisible.

Bon perdant, Christian était le premier à féliciter le couronnement de ses rivaux : « Bravo à Philippe et Didier. Ils ont réalisé une saison quasi parfaite en remportant six manches et en ne rencontrant aucun souci. De notre côté, cela a été moins évident que les saisons précédentes. Nos problèmes de freins de Zolder nous ont coûté de précieux points. Mais même sans cela il aurait été difficile de les battre. Je savais en démarrant la saison qu’il serait difficile de lutter à la régulière avec les trois équipages pros de pointe. Je me console volontiers avec le titre de vice-champion et de meilleur amateur, » souriait le « Fi » après avoir ponctué sa saison par une cinquième place ce dimanche, sans céder son relais au joker Maxime Soulet vu que le titre était de toute manière perdu.

En pole et deuxième samedi, Edouard Mondron et Stéphane Lémeret auront finalement réussi à résister à la tornade Kia, l’équipage de la N°2 remportant avec brio la dernière course de la saison.

« Cela là, on la voulait vraiment et on s’est battu pour l’avoir » s’exclamait le jeune Edouard Mondron parachant le travail de Stéphane Lémeret lui ayant ramené la voiture en tête. « Cette fois, tout a fonctionné parfaitement. Le ravitaillement, la voiture, la stratégie. Je suis super heureux de terminer ma saison sur une notre aussi positive. Bravo à Philippe et Didier. Ils nous ont obligés à donner le meilleur de nous-mêmes, » avouait le battant pilote-journaliste achevant sa remontée au championnat au 3e rang devant la paire Van de Poele-Radermecker et devant les pilotes français de la 3e Mégane, Laurent Richard et Alexandre Viron, cinquième au terme d’une très belle première saison en S1 en appelant d’autres.

« Nous avons vraiment passé une bonne saison au sein du Delahaye. On n’a pu progresser au fil des manches sans connaître le moindre souci technique sur toute l’année ce qui est rare. Juste dommage ce drive through lors de la finale, mais ce n’est pas grave,» positivait Laurent Richard.

Au final, malgré la déception de perdre au bout de quatre ans leur numéro 1, le Delahaye Renault Team se consolait avec deux victoires en 2011 et le titre des marques où Renault précède Kia, Volvo et BMW.

« Ce titre récompense les efforts de toute l’équipe qui se sera donnée à fond jusqu’au dernier mètre, » concluait Gilles Terlinden. «  Bravo à toute l’équipe de Philippe Stéveny. Ils ne l’ont pas volé. Vivement 2012 pour la revanche dans un nouveau championnat Tourisme sprint s’annonçant pas mal du tout. »

Course 1 : 1. Stéveny-de Radiguès (Kia Proceed Silhouette) 36 tours ; 2. Lémeret-Mondron (Renault Mégane Silhouette) à 13.067 ; 3. Kane-Ferrier-Dockerill (GB/Kia Proceed Silhouette) à 1.10.713 ; 4. Verdonck-Moonens (Jaguar X-Type Silhouette) à 2.17.086 ; 5. Viron-Richard (Fra/Renault Mégane Silhouette) à 2.34.776 ; 6. Thiry-Kelders (Renault Mégane Silhouette) à 1t ; 7. Vanbellingen-Quick (BMW M3) à 2t (1ers T3)

Course 2 : 1. Lémeret-Mondron (Renault Mégane Silhouette) ; 2. Stéveny-de Radiguès (Kia Proceed Silhouette) ; 3. Van de Poele-Radermecker (Volvo S60 Silhouette) ; 4. Ferrier-Dockerill-Kana (GB/Kia Proceed Silhouette) ; 5. Kelders-Thiry (Renault Mégane Silhouette) ; 9. Richard-Viron (Fra/Renault Mégane Silhouette)

Championnat officieux : 1. De Radiguès-Stéveny 189 ; 2. Kelders 167,5 ; 3. Lémeret-Mondron 166

Jérôme Thiry et Maxime Soulet pour aider Christian Kelders et la Renault Mégane Silhouette dans la conquête d’un nouveau titre

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Très heureuse d’avoir renoué avec le succès lors des Belgian Masters de Zolder, toute l’équipe Delahaye Renault Team aborde la dernière ligne droite du championnat avec motivation et optimisme.

Avant les deux dernières manches d’une heure et demie programmées samedi 22 et dimanche 23 lors des Francorchampagne, la Mégane N°1 compte cinq points et demi de retard sur la Kia Silhouette de Philippe Stéveny et Didier de Radiguès.

« Ce qui signifie en clair que nous avons encore notre sort entre les mains, » analyse Pierre Sevrin, l’un des patrons de l’équipe wavrienne. « Deux nouvelles victoires nous assurerait de garder une année de plus le numéro 1. »

Mais ce ne sera bien sûr pas simple face à des équipages « pros » comme celui de la Proceed ou de la Volvo de Vincent Radermecker et Eric Van de Poele toujours mathématiquement en lice pour la couronne.

« Notre principale concurrente est avantagée en puissance et en vitesse de pointe dans les montées vers les Combes et Blanchimont, » analyse l’ingénieur du DRT Lionel Hansen. « Nos pilotes doivent dès lors compenser au pilotage, grâce à notre meilleur châssis, dans la nouvelle portion. »

Pour maximaliser les chances de la Mégane N°1, Ludovic Sougnez étant retenu au Rallye de Jalhay, Christian Kelders sera cette fois assisté par deux pointures belges connaissant bien Francorchamps, la Mégane ou le pilotage particulier d’une Silhouette : Jérôme Thiry et le récent champion Belcar Maxime Soulet.

« Je suis très heureux de pouvoir enfin rouler pour le Delahaye Racing contre lequel je me suis souvent battu ces dernières années, » confie le pilote d’Habay-la-Neuve qui se distingua en début de carrière en Formula Renault puis en Clio Cup. « J’ai déjà eu l’occasion de piloter la Mégane Silhouette sur Spa. Son moteur manque certes un peu de chevaux, mais quel châssis fabuleux. Je me réjouis vraiment d’escalader le Raidillon à son volant. »

Quant à Maxime Soulet, il a gardé un très bon souvenir de sa participation sur la Mégane Delahaye aux 24H de Zolder 2009.

« Et cela me ferait plaisir de pouvoir aider un grand passionné comme Christian Kelders à coiffer tous les pros sur le poteau, » s’exclame l’ex-champion de Formula Renault 1.6

Un Christian Kelders préparant avec minutie et sérieux ce dernier rendez-vous décisif.

« Je viens de fêter mon anniversaire et, même si cela ne changera pas ma vie ni même ma carrière, un deuxième titre national face à quelques grands noms me ferait plaisir, » avoue le Liégeois. « Ce serait une belle revanche sur 2010 où le sacre m’avait échappé pour ne pas avoir été au départ de la manche de Dijon remise au samedi suite à la perte de mazout d’une Fun Cup. Lors du dernier rendez-vous à Zolder, j’ai sans doute effectué mon meilleur relais sur la Mégane en ne laissant filer Van de Poele qu’au moment de rattraper les premiers doublés. La raison est toute simple : pour une fois, j’ai pu rouler suffisamment en essais libres, avec des bons pneus. Ce sera encore le cas à Francorchamps où deux heures de libres sont programmées le vendredi matin. »

En théorie, en cas de malchance des leaders, la Mégane N°2 de Stéphane Lémeret et Edouard Mondron peut aussi encore briguer le titre.

« Mais l’on essayera surtout de remporter à notre tour ce premier succès qui aurait dû nous revenir en terre limbourgeoise sans une petite touchette, » explique Stéphane Lémeret tout en précisant : « Maintenant, si d’une manière ou d’une autre, je peux contribuer au sacre de mes amis de Delahaye, je n’hésiterai pas. »

Quant à la troisième Renault des Français Laurent Richard et Alexandre Viron, elle tentera de conclure aussi sa belle saison en fanfare, pourquoi pas en briguant un nouveau podium face aux cadors de la discipline dont ils sont de moins en moins loin.  

Victoire au sprint pour la Renault de Ludovic Sougnez et Christian Kelders

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Marquée moralement par le forfait de Fred Bouvy et un abandon de la N°1 en première manche, le Delahaye Racing Team a pris une cinglante revanche en signant son premier succès de la saison grâce à la fantastique remontée de Christian Kelders et Ludovic Sougnez. En plus d’une pole, la paire Lémeret-Mondron signe deux nouveaux accessits et reste en lice pour le titre.

Lors de la première manche matinale disputée sous un soleil incitant plusieurs milliers de spectateurs à assister au spectacle, Ludovic Sougnez, bondissait de la 2eme ligne (3e) pour virer en tête au premier gauche sur la Renault Mégane N°1. Le pilote de Trooz menait autoritairement les cinquante premières minutes avant de céder le relais à Christian Kelders qui se retrouvait, hélas, très vite sans freins suite à un défaut de production/qualité de la part du fabriquant des plaquettes. Après quatre traversées de bacs à sable, le Liégeois devait en rester là, l’ex-voiture de Bouvy enregistrant son premier abandon en cinq ans.

«La pédale allait au plancher, il n’y avait plus de plaquettes du tout. Je freinais sur le fer, » racontait le malheureux Kelders laissant la troisième marche du podium à ses équipiers français Laurent Richard et Alexandre Viron sur la troisième Mégane DRT. « Voilà, nous avons usé notre joker au championnat. »

Devant, Edouard Mondron, leader durant son tour de sortie des stands après avoir relayé Stéphane Lémeret ne pouvait résister au retour de Didier de Radiguès et décrochait le premier accessit.

« Ludo a pris un superbe envol pour me doubler au départ, » racontait le pilote-journaliste. « Je ne pouvais suivre son rythme. J’ai essayé de m’accrocher à la Kia de Stéveny mais elle me mettait vingt mètres à chaque accélération. Je parvenais à les reprendre au freinage ou en attaquant plus en virage mais en roulant ainsi ils économisent leurs pneus en courbes et ont fait la différence sur la dernière demie heure avec des gommes plus fraîches. »

En deuxième manche, Edouard Mondron ne profitait pas longtemps de sa première pole. Deuxième durant le premier quart d’heure, la Mégane N°2 s’emparait du leadership au moment où la Kia rentrait au stand avec une crevaison. Un pitstop prolongé de quelques secondes pour rattacher un phare permettait à la Volvo de prendre un court instant la tête après les changements de pilotes. Mais, tout comme Stéphane Lémeret, Vincent Radermecker n’allait pouvoir résister longtemps au retour d’un Ludovic Sougnez déchaîné après avoir relayé un Christian Kelders auteur d’un tout bon premier relais.

A vingt minutes de l’arrivée, « Ludo » passait virilement « Rader » au freinage du « Jacky Ickx » et s’envolait vers un succès le réhabilitant totalement après sa bévue des 24H de Spa.

« Je suis très content d’offrir à Christian et à toute la sympathique équipe Delahaye cette première victoire de la saison, » s’exclamait sur la plus haute marche du podium le pilote de Trooz. « Je me suis vraiment bien amusé. Cela a été chaud lors de certains dépassements mais je suis resté prudent. Je ne voulais pas risquer de gâcher les chances de l’équipe de décrocher le titre. »

Les deux leaders ayant chacun usé ce week-end leur joker, le retard de Christian Kelders reste de cinq points et demi avant la finale de Francorchampagne dans trois semaines. Où l’on espère retrouver Ludo Sougnez à ses côtés…

Troisième après avoir effectué son relais sans radio et avec des vibrations consécutives à une légère touchette de son équipier, Stéphane Lémeret complétait le podium et reste mathématiquement en lice pour le titre. Sur la troisième Mégane, les Français Alexandre Viron et Laurent Richard se classaient sixième.

Manche 1 : 1. De Radiguès-Stéveny (Kia Proceed Silhouette) 55t en 1h30.41.507 ; 2. MONDRON-LÉMERET (Renault Mégane Silhouette) à 1.07.998; 3. RICHARD-VIRON (Fra/Renault Mégane Silhouette) à 1t; 4. Van Herk (Mazda 3) à 2t (1ers T3) ; 5. Latinne-Wauters (VW Scirocco) à 2t

Manche 2 : 1. SOUGNEZ-KELDERS (Renault Mégane Silhouette) ; 2. Radermecker-Van de Poele (Volvo S60 Silhouette) à 11.613 ; 3. LÉMERET-MONDRON (Renault Mégane Silhouette) à 43.733 ; 4. Quick-Vanbellingen (BMW M3) à 1t ; 5. De Radiguès-Stéveny (Kia Proceed Silhouette) à 1t ; 6. RICHARD-VIRON (Fra/Renault Mégane Silhouette) à 1t

Championnat pilotes (officieux): 1. De Radiguès-Stéveny 163 points ; 2. KELDERS 146,5 ; 3. LÉMERET-MONDON 133,5 ; 4. BOUVY 126,5 ; 5. Van de Poele-Radermecker 122,5 ; 6. RICHARD-VIRON 109

Championnat marques : 1. Renault 176 ; 2. Kia 163 ; 3. Volvo 122,5

Tout se jouera au Francorchampagne

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Disputées sous un soleil éclatant, les deux courses des Belgian Masters ont tenu toutes leurs promesses et couronné de beaux vainqueurs, Stéveny-de Radiguès d’abord, Kelders-Sougnez ensuite. Au terme de cette étape limbourgeoise, rien n’est fait au championnat. Voilà qui promet de solides passes d’armes à Spa-Francorchamps dans trois petites semaines… 

En signant une envolée à la « Usain Bolt », Ludovic Sougnez propulse la Renault Mégane n°1 en tête et grâce à une série de tours rapides, il creuse un petit écart sur le groupe Philippe Stéveny (KIA)-Stéphane Léméret (Renault)-Vincent Radermecker (Volvo)-Laurent Richard (Renault). Au fil des kilomètres, les deux derniers nommés perdent le contact et les positions se figent jusqu’aux pitstops. Le pilote KIA est le premier à rentrer au stand dès le 25e passage, suivi trois boucles plus tard par Laurent Richard, puis par Stéphane Lémeret et Vincent Radermecker qui empruntent la pitlane au 31e tour.

Lorsqu’il remonte en piste, Edouard Mondron (Renault) se trouve dans le collimateur de Didier de Radigues (KIA) qui porte une attaque victorieuse au premier gauche et s’envole vers la victoire : « Philippe m’a rendu une voiture en pleine forme dont les pneus avaient gardé toute leur efficacité », explique l’ancien motard à l’arrivée. « Cela m’a permis d’adopter une cadence très soutenue… que j’ai conservée jusqu’à l’arrivée car je craignais de me déconcentrer si je levais trop le pied. Et quand j’ai vu que la Renault n°1 puis la Volvo connaissaient de soucis, j’ai mesuré toute l’importance de ce succès au championnat. »

Effectivement, la seconde partie de course prend des allures de chemin de croix pour Christian Kelders et Eric van de Poele. Le premier se rend vite compte que les freins de la Mégane sont à bout de souffle et après trois figures de style, il décide sagement d’en rester là. Quant à « VDP », il s’arrête deux fois sur le circuit, victime d’un problème de capteur d’accélérateur, et se contente de la 8e position.

Derrière l’autoritaire meneur, Edouard Mondron et Alexandre Viron offrent un tir groupé au Délahaye Racing, leurs Renault précédant sur la ligne la Mazda 3 d’un Werner Van Herck très en forme ; celui-ci s’adjuge la classe T3 au terme d’un duel serré avec Ronnie Latinne-Koen Wauters fers de lance de la délégation VW dont les seconds représentants Claude-Yves Gosselin-Jean-Jacques Smits terminent à une belle 6e place. A noter que la BMW d’Erik Qvick et la SEAT de Pierre-Yves Rosoux ont renoncé très vite, différentiel pour l’une, ratés moteur sur l’autre. Associé à Michael Damoiseaux, Alexis van de Poele triomphe en classe S2 tandis que le Luxembourgeois Christian Franck émerge parmi les pilotes de SEAT Leon Supercopa après une belle passe d’armes avec les jeunes Maarden Benjamin et Damien Dupont. Enfin, Guy Katsers et Christophe Daerden imposent leur Honda Civic en classe T2.

 

La (belle) revanche de Ludovic Sougnez

On prend presque les mêmes – la SEAT de Pierre Piron et Pierre-Yves Rosoux manque à l’appel, ses soucis n’ayant pu être réglés – et on recommence. La palme de la meilleure envolée revient cette fois à Eric van de Poele qui s’incline toutefois dès le deuxième passage au premier gauche face à Didier de Radiguès.

On pense à un nouveau succès facile de la belle Pro_Ceed Silhouette mais c’est compter sans la glorieuse incertitude de la course… Au 7e tour, une crevaison survenue dans le droit du Canal contraint le leader à effectuer quasi un tour au ralenti ; c’en est fini des espoirs de doublé du clan KIA.

Après avoir lui aussi passé Eric van de Poele, Edouard Mondron mène grand train et est le dernier des ténors à emprunter la pitlane. Le phare avant gauche de la Mégane ayant été touché, la réparation coûte quelques secondes et Stéphane Lémeret se retrouve ainsi au 2e rang à 4 longueurs de Vincent Radermecker tandis que Ludovic Sougnez pointe en 3e position, à une dizaine de secondes du pilote Volvo. La fin de course est palpitante : confronté à une panne de radio, Stéphane Lemeret s’incline au 37e passage face à un Ludovic Sougnez déchaîné… et fermement décidé à éviter toute erreur tant il brûle de faire oublier sa mésaventure des 24 Heures de Spa.

Progressivement, le jeune Liégeois revient dans les roues du leader mais « Rader » défend son maillot jaune avec acharnement. Après trois tours très intenses, le cadet prend l’avantage sur son aîné à la chicane Jacky Ickx et s’envole vers la victoire, la première d’une Renault dans ces BTCS 2011 : « Celle-là, elle fait du bien », s’exclame Ludo à peine sorti de l’habitacle surchauffé. « Après ma bévue à Spa, je voulais montrer qu’on pouvait toujours compter sur moi. Je remercie vivement Christian comme le Delahaye Racing de m’avoir fait confiance et donné l’occasion de revenir au premier plan. »

Vincent Radermecker termine 2e devant Stéphane Lémeret, impliqué bien malgré lui dans un accrochage avec… son équipier Laurent Richard dans le dernier tour. Cet incident profite à Philippe Stéveny qui gagne une place, précédant Steve Vanbellingen souverain en classe T3. Comme en première manche, Alexis van de Poele et Michael Damoiseaux s’imposent en S2 tandis que les deux Nicolas – Léonard et Lamy – battent d’un souffle Christian Franck pour les lauriers en SEAT Leon Supercopa. Enfin, Guy Katsers et Christophe Daerden offrent le doublé en T2 au Surinx Racing.

Le verdict dans ces Belgian Touring Car Series tombera les 22 et 23 octobre au Francorchampagne. Gageons que tous les candidats aux divers titres mettront à profit les trois prochaines semaines pour peaufiner leurs armes avant ces deux rounds décisifs !

 

Course 1 : 1. Stéveny-de Radiguès (KIA Pro_Ceed Silhouette) 55 tours en 1h30’41’’507 ; 2. Lémeret-Mondron (Renault Mégane) à 1’07’’998 ; 3. Richard-Viron (Renault Mégane) à 1 tour ; 4. Van Herck (Mazda 3) à 2 tours, 1er en T3 ; 5. Latinne-Wauters (VW Scirocco) ; 6. Gosselin-Smits (VW Scirocco) à 3 tours ; 7. van de Poele-Damoiseaux (Touring Cup), 1ers en S2 ; 8. Radermecker-van de Poele (Volvo S60 Silhouette) ; 9. Mélotte-Poncelet (Touring Cup) à 4 tours ; 10. Franck (SEAT Leon Supercopa), 1er en T3S… 12. Pampel-Van Rompuy (BMW M3), 1ers en T4… 17. Katsers-Daerden (Honda Civic), 1ers en T2 ; etc.

Course 2 : 1. Kelders-Sougnez (Renault), 55 tours en 1h31’24’’945 ; 2. Radermecker-van de Poele (Volvo) à 11’’613 ; 3. Lémeret-Mondron (Renault) à 43’’733 ; 4. Qvick-Vanbellingen (BMW M3) à 1 tour, 1ers en T3 ; 5. Stéveny-de Radiguès (KIA) ; 6. Richard-Viron (Renault) ; 7. Latinne-Wauters (VW) ; 8. van de Poele-Damoiseaux (Touring Cup) à 3 tours, 1ers en S2 ; 9. Lequeux-Ueberecken (Touring Cup) ; 10. Léonard-Lamy (SEAT Leon Supercopa), 1ers en T3S… 15. Pampel-Van Rompuy (BMW) à 4 tours, 1ers en T4… 20. Katsers-Daerden (Honda) à 6 tours, 1ers en T2 ; etc.

Championnat (officieux) : 1. Stéveny-de Radiguès (KIA) 163 pts ; 2. Kelders (Renault) 146,5 ; 3. Lémeret-Mondron (Renault) 133,5 ; 4. Bouvy (Renault) 126,5 ; 5. Radermecker-van de Poele (Volvo) 122,5 ; 6. Richard-Viron (Renault) 109 ; 7. Qvick-Vanbellingen (BMW) 92,5 ; 8. Latinne-Wauters (VW) 72,5 ; 9. A. van de Poele 58,5 ; 10. Lefort 52 ; etc.

Kia et Renault se partagent les pôles!

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Le soleil était présent sur le Limbourg comme sur l’ensemble de la Belgique, ce samedi lors des qualifications en vue des deux courses des Belgian Touring Car Series disputées dimanche. Dans la session initiale, Philippe Stéveny (KIA) s’est montré le plus rapide puis le jeune Edouard Mondron (Renault) s’est offert sa première pole en fin d’après-midi.

En signant le chrono de 1’35’’977, Pierre-Yves Rosoux a réalisé l’exploit de la première session qualificative. Longtemps en effet, le pilote de la SEAT Leon WTCC est resté en tête de la hiérarchie absolue et il a fallu un ultime coup de rein du leader du championnat Philippe Stéveny (KIA) et de Stéphane Lémeret (Renault) pour reléguer Rosoux à la 3e place sur la grille. Dimanche matin, il y côtoiera Ludovic Sougnez (Renault) très vite dans le coup pour son retour en BTCS, tandis que la troisième ligne sera occupée par Eric van de Poele (Volvo S60) et Laurent Richard (Renault).

Le rôle de trouble-fête a été repris dans la seconde séance qualificative par Werner Van Herck (Mazda 3) crédité du 4e temps. On retiendra surtout de cette demi-heure de sprint la première pole position décrochée par Edouard Mondron (Renault) qui a relégué son plus proche poursuivant, Vincent Radermecker (Volvo S60), à près d’une seconde ! Didier de Radiguès (KIA) a signé le 3e temps, tandis que Christian Kelders et Alexandre Viron assuraient une troisième ligne 100% Renault.

Les deux courses de 90 minutes auront lieu dimanche à 11h05 et 16h10.

Moteur cassé sur la SEAT

A noter que la SEAT de Rosoux-Piron a payé cher sa performance dans la première séance : victime d’un bris de moteur dans la seconde qualification, elle ne pourra être alignée en course… mais sera remplacée par sa « soeur », l’autre Leon WTCC du team qui dispose d’une mécanique moins puissante ; ce changement de voiture obligera l’équipage à s’élancer depuis la pitlane.

Qualifications – course 1 : 1. Stéveny-de Radiguès (KIA Pro_Ceed Silhouette) 1’35’’422 ; 2. Lémeret-Mondron (Renault Mégane) 1’35’’712 ; 3. Rosoux-Piron (SEAT Leon WTCC) 1’35’’977, 1ers en T3 ; 4. Sougnez-Kelders (Renault Megane) 1’35’’909 ; 5. Radermecker-van de Poele (Volvo S60 Silhouette) 1’37’’105 ; 6. Richard-Viron (Renault Mégane) 1’37’’601 ; 7. Van Herck (Mazda 3) 1’38’’043 ; 8. Latinne-Wauters (VW Scirocco) 1’38’’450 ; 9. Qvick-Vanbellingen (BMW M3) 1’39’’255 ; 10. Gosselin-Smits (VW Scirocco) 1’39’’644 ; 11. Van de Poele-Damoiseaux (Touring Cup) 1’41’’772, 1ers en S2; 12. Nelissen Grade-Vandenabeele (Touring Cup) 1’42’’081 ; 13. Adriaenssens-Nye(SEAT Leon Supercopa) 1’42’’142, 1ers en T3S ; 14. Pampel-Van Rompuy (BMW M3 V8) 1’43’’524, 1ers en T4 ; 15. Franck (SEAT Leon Supercopa) 1’43’’840… 23. Daerden-Katsers (Honda Civic) 1’45’’676, 1ers en T2 ; 28. De Keijser-de Fierlant-Maillet (Roadster Cup) 1’46’’535, 1ers en S3 ; etc.

Qualifications – course 2 : 1. Lémeret-Mondron (Renault Mégane) 1’35’’485 ; 2. Radermecker-van de Poele (Volvo S60 Silhouette) 1’36’’430 ; 3. Stéveny-de Radiguès (KIA Pro_Ceed Silhouette) 1’36’’752 ; 4. Van Herck (Mazda 3) 1’37’’592, 1er en T3 ; 5. Sougnez-Kelders (Renault Mégane) 1’37’’821 ; 6. Richard-Viron (Renault Mégane) 1’38’’949 ; 7. Latinne-Wauters (VW Scirocco) 1’39’’024 ; 8. Qvick-Vanbellingen (BMW M3) 1’39’’426 ; 9. Gosselin-Smits (VW Scirocco) 1’39’’655 ; 10. Nelissen Grade-Vandenabeele (Touring Cup) 1’41’’369, 1ers en S2 ; 11. Van de Poele-Damoiseaux (Touring Cup) 1’42’’488 ; 12. Melotte-Poncelet (Touring Cup) 1’42’’810 ; 13. Lamy-Léonard (SEAT Leon Supercopa) 1’43’’021, 1ers en T3S… 19. De Keijser-de Fierlant-Maillet (Roadster Cup) 1’43’’297, 1ers en S3… 25. Katsers-Daerden (Honda Civic) 1’47’’022, 1ers en T2 ; etc.

Gagner dans l’optique des titres… Bouvy remplacé par Sougnez

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Ce week-end à Zolder, dans le cadre des Belgian Masters, le Belgian Touring Car Series entame son avant-dernier virage avec toujours les trois Renault Mégane Silhouettes BTCS aux avant-postes.

A quatre manches du terme du championnat, la lutte en tête est très serrée. Chez les pilotes, Christian Kelders et Fred Bouvy ne comptent que cinq points et demi de retard sur la paire Stéveny-De Radiguès, tandis que Stéphane Lémeret et Edouard Mondron, troisièmes, restent mathématiquement dans le coup pour la couronne finale.

Chez les marques, Renault possède sept unités d’avance sur Kia, tandis que Volvo, Jaguar et BMW ne peuvent déjà plus les rejoindre.

Pour espérer pouvoir défendre son numéro 1 au Francorchampagne deux semaines plus tard, la Mégane rouge doit absolument devancer la Proceed lors des deux manches de dimanche.

« L’objectif est au moins de recoller au score, » explique Christian Kelders. « Zolder est un tracé qui a toujours été favorable à notre Silhouette. Sans mon tête-à-queue on s’y serait d’ailleurs imposé en début d’année. »

La grosse info de la semaine est que le gentleman-driver liégeois devra se battre sans son équipier habituel. Véritable pilier du Delahaye Renault Team depuis cinq ans, Fred Bouvy a en effet malheureusement dû jeter le gant faute de budgets suffisants pour respecter jusqu’au bout ses engagements en BTCS. A pied, le tenant du titre sera remplacé par le très véloce Ludovic Sougnez.

« Nous ne voulions pas déforcer l’équipage, » commente Gilles Terlinden. « Nous avons donc cherché un pilote très rapide qui a déjà gagné en BTCS et à Zolder et qui de surcroit a déjà roulé avec notre Mégane lors des 24H de Zolder 2009. Ludo est le choix idéal. De plus, je pense qu’il a, comme nous, une revanche à prendre depuis les 24 Heures… Nous lui faisons totale confiance. »

 Passé très près à quelques reprises, le duo Lémeret-Mondron visera aussi son premier succès de la saison :

« On n’a plus rien à perdre, » estime le pilote-journaliste. « On va tout faire pour être devant même si, étrangement alors qu’elle a gagné les deux dernières courses, la Kia embarquera 30 kilos de moins que nos deux Mégane. L’équipe de Stéveny la joue très finement… »

 De son côté, la troisième Mégane des Français Alexandre Viron et Laurent Richard tentera de conforter sa brillante 5e place absolue au terme d’un week-end s’annonçant très chaud.

25H Fun Cup : BTCS Review

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« Quelles magnifiques bagarres !»

Malgré une très belle pole position de Stéphane Lémeret et des leaderships provisoires des trois pilotes de pointe du Delahaye Racing Team, les Renault Mégane Silhouette ont dû se contenter de trois premiers accessits lors des trois courses BTCS disputées ces vendredi et samedi en lever de rideau des 25 Heures Fun Cup. Deuxième à trois reprises, la paire Lémeret-Mondron réalise une bonne opération au championnat où elle remonte au troisième rang, devant Radermecker et Van de Poele victimes d’une roue mal serrée. Echouant au pied du podium lors de la joute d’une heure de vendredi puis devant se contenter de troisième et sixième positions lors des sprints, le duo Bouvy-Kelders a par contre perdu la tête de la compétition et pointe désormais à cinq points et demi des leaders De Radiguès-Stéveny.

« Cela n’a clairement pas été un bon week-end pour nous, » regrette le champion Bouvy. « On a modifié notre set-up depuis les 12H en fonction du lest embarqué et nous sommes partis dans la mauvaise direction. Notre Mégane était très instable, pas facile à piloter, passant du sousvirage au survirage. Je le voyais en suivant Edouard Mondron. Leur châssis fonctionnait mieux. Malgré cela, j’ai réussi à mener quelques tours après avoir doublé mon équipier aux Combes. Hélas, j’ai été gêné dans le trafic à la chicane et je n’ai pas réussi à contrer le retour de l’autre Mégane et surtout de Philippe Stéveny dont la Silhouette est bien meilleure en moteur. On a désormais du pain sur la planche si on veut défendre notre N°1 lors des deux derniers meetings. Les seuls deux points positifs sont que, en fonction de nos résultats ici, on va pouvoir décharger plus de kilos que nos rivaux pour le prochain rendez-vous. Et puis, la Volvo ayant encore rencontré des soucis, on peut désormais se concentrer sur la seule KIA. Ce sont désormais eux nos rivaux au championnat. »

Le bilan de Stéphane Lémeret et Edouard Mondron était nettement plus positif même si l’objectif de succès n’a toujours pas été atteint. Pourtant cette fois, tant Edouard que Stéphane, chacun à leur tour leader durant leur sprint, y ont cru.

«Après ma pole de vendredi, je me suis dit qu’on devait au moins en gagner une. Mais la KIA cachait intelligemment son jeu pour ne pas prendre trop de lest. Je me suis fait surprendre au départ vendredi par la KIA qui nous a ensuite un peu bouchonné Eric et moi, » explique le pilote-journaliste. « La lutte entre Edouard et Fred en tête de la deuxième manche a profité à la KIA de Stéveny qui est revenue après un demi tête-à-queue, son pilote n’hésitant pas à couper des quatre roues à deux reprises dans le Raidillon sans être sanctionné. Mais comme la direction de course ne disait rien, on l’a tous fait ! Quand ce fut à mon tour, j’ai très vite pris le meilleur sur Didier de Radiguès bouclant son premier tour en mode sécurité après avoir été victime d’une surchauffe moteur sur la grille. Je me suis rapidement forgé un avantage de trois secondes. Hélas, j’ai tout perdu d’un seul coup en tombant derrière une petite voiture très lente alors qu’il y avait un drapeau jaune au Pif Paf. Radi est revenu dans mon aspi et dès lors je savais qu’il allait me doubler. J’ai tout tenté mais impossible de lui résister. Il m’a doublé en ligne droite, avant le freinage de la Source. Enfin, j’ai adoré ces deux courses. Je me suis rarement autant battu, d’abord avec Van de Poele, ensuite avec Fred Bouvy puis De Radiguès. Edouard aussi a été extraordinaire. Quelle attaque et quel spectacle pour le public. Pour moi, cette formule mélangeant une mini endurance et deux sprints est la bonne. »

Jamais prise en défaut avec neuf départs et neuf arrivées dans le Top 6 pour les Mégane, la fiabilité reste le principal atout du clan Renault Delahaye dont le beau tir groupé était complété par la cinquième puis les deux quatrièmes places des Français Alexandre Viron et Laurent Richard, ce dernier tournant dans les chronos des leaders et résistant parfaitement à Eric Van de Poele lors de l’ultime joute.  

Course 1 (1h) : 1. Stéveny-De Radiguès (Kia Proceed Silhouette) 24 tours ; 2. LÉMERET-MONDRON (RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 16.783 ; 3. Radermecker-Van de Poele (Volvo S60 Silhouette) à 19.026 ; 4. BOUVY-KELDERS (RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 1.06.884 ; 5. VIRON-RICHARD (FRA/RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 1.38.495

 Course 2 (30’) : 1. Stéveny 13 tours; 2. MONDRON (RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 1.727; 3. BOUVY (RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 2.120; 4. VIRON (FRA/RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 1.38.495

 Course 3 (30’) : 1. De Radiguès 12 tours; 2. LÉMERET (RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 1.349; 3. Ferrier (Kia Proceed Silhouette) à 13.656 ; 4. RICHARD (FRA/RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 19.244; 5. Van de Poele à 29.568; 6. KELDERS (RENAULT MÉGANE SILHOUETTE) à 1.06.759

 Au championnat : 1. Stéveny-De Radiguès 132 points ; 2. BOUVY-KELDERS 126,5 ; 3. LÉMERET-MONDRON 101,5 ; 4. Van de Poele-Radermecker 97,5 ; 5. VIRON-RICHARD (Fra) 84

25 Heures Fun Cup : une première manche disputée !

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Le public présent à Francorchamps ce vendredi 8 juillet n’aura pas été déçu par le spectacle offert par la première manche BTCS. La course réduite à une durée de 60 minutes – contrairement au format habituel de 90 minutes – aura été disputée à la manière d’un sprint, comme escompté par l’organisateur.

En fin d’après-midi, la Renault Mégane DRT de Stéphane Lémeret se positionne sur la première place de la grille de départ, résultat d’une qualification magistralement menée quelques heures plus tôt. Suivent dans l’ordre la Volvo de Van de Poele, la Mégane DRT de Fred Bouvy, la Kia de Philippe Stéveny et le Mégane DRT de Laurent Richard.

Les panneaux 10’, 5’, 3’ … s’égrènent, c’est le départ. Une envolée opportuniste place la Kia en tête au sommet des Combes, pourchassée par Lémeret, Van de Poele, Bouvy et Richard. Une bagarre d’une rare intensité s’en suit alors entre les quatre poursuivants qui se gênent à chaque tentative de dépassement, ce qui permettra à la Kia de s’octroyer quelques longueurs d’avance. Elle ne sera plus réellement inquiété et confortera son leadership jusqu’à l’arrivée.

La lutte se poursuit pour les accessits, elle est somptueuse. Lémeret, un moment sous la domination de la Volvo, reprend sa deuxième place au prix d’un freinage appuyé, sans pour autant parvenir à se détacher suffisamment pour se débarrasser de la menace suédoise. Bouvy et Richard suivent à seulement quelques secondes. A l’ouverture de la fenêtre, les ravitaillements des Renault s’effectuent avec la rapidité habituelle. Edouard Mondron ayant relayé Stéphane Lémeret, le jeune pilote ressort des stands avec un mince capital de 5 secondes devant la Volvo maintenant aux mains expertes de Vincent Raedermecker. Le temps de prendre ses marques, le pilote Renault stabilise son avance, il l’augmentera même dans les derniers tours, bien renseigné par son stand.

« Je n’ai fait aucune faute, je suis resté très concentré. Ce n’est pas évident de se battre – même à distance – avec un pilote de la trempe de Rader’. Je suis vraiment très satisfait de ma course » explique Edouard Mondron, souriant. « Je suis heureux de ce résultat pour moi et Stéphane mais aussi pour l’équipe » complète-t-il.

Derrière ce podium composé donc de Stéveny/de Radiguès, Lémeret/Mondron et Van de Poele/ Radermecker, Christian Kelders amène la Mégane n° 1 à la 4ème place suivi à 32 secondes par Alexandre Viron sur la Mégane n° 5.

Si la victoire visée par le Delahaye Racing Team ne s’est pas offerte aux Mégane préparées dans les ateliers de Wavre, le résultat est néanmoins positif avec un joli tir groupé et un classement général du Championnat qui se resserre quelque peu. De quoi alimenter un suspens qui devrait ravir le public.

La suite samedi matin avec une course au format totalement inédit : 2 manches de 30’ séparée par une « pause » de 20’. A coup sûr, nous vivrons là deux mini sprints dans lesquels les départs seront prépondérants pour qui voudra viser la victoire.

Gagner les sprints !

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Trois semaines seulement après avoir perdu les 12H de Spa pour seize petites secondes seulement au terme d’un suspense intense, le Delahaye Racing Team aborde le meeting des 25H VW Fun Cup avec la ferme intention de s’imposer.

« Notre objectif est double, » explique Pierre Sevrin, patron du Delahaye Racing Team. « On veut d’abord bien évidemment garder la tête du championnat BTCS avec la N°1 de Bouvy-Kelders, mais aussi remporter les deux sprints d’une demie heure proposés le samedi en lever de rideau des 25H. »

Le format de ce week-end sera fortement différent avec une course d’une heure le vendredi en fin de journée avec changement de pilote obligatoire et deux sprints de trente minutes le lendemain avec là chaque fois un seul pilote.

« On a pu voir aux 12H où nous avons signé la pole et mené les six premières heures de course que notre Mégane restait très compétitive. Or nous étions là-bas tous à égalité de poids ce qui ne sera plus le cas ce week-end puisque Van de Poele et Radermecker embarqueront 90 kilos de lests suite à leurs résultats de Dijon, tandis que Bouvy-Kelders pourront se contenter de 60 et Lémeret-Mondron de 40 kg. Cela pourrait faire une petite différence lors des sprints où nous nous arrangerons pour avoir à chaque fois une voiture capable de l’emporter. Si Fred et Christian doivent assurer leur première place, Stéphane et Edouard, eux, n’ont plus rien à perdre. Ils vont tout donner et prendre plus de risques pour s’imposer. N’oublions pas aussi que nous possédons toujours un joker avec la N°1 ce qui n’est plus le cas de nos principaux adversaires… Le format du samedi sera à coup sûr plus attrayant pour le public.»

S’il est temps de gagner pour le camp Renault, le Top 5 constitue désormais un objectif tout à fait réalisable pour la 3e voiture de Laurent Richard et Alexandre Viron, excellents 4emes lors du récent tour d’horloge où le plus rapide des deux est passé sous la barre des deux minutes trente.

Trois semaines seulement après avoir perdu les 12H de Spa pour seize petites secondes seulement au terme d’un suspense intense, le Delahaye Racing Team aborde le meeting des 25H VW Fun Cup avec la ferme intention de s’imposer.

« Notre objectif est double, » explique Pierre Sevrin, patron du Delahaye Racing Team. « On veut d’abord bien évidemment garder la tête du championnat BTCS avec la N°1 de Bouvy-Kelders, mais aussi remporter les deux sprints d’une demie heure proposés le samedi en lever de rideau des 25H. »

Le format de ce week-end sera fortement différent avec une course d’une heure le vendredi en fin de journée avec changement de pilote obligatoire et deux sprints de trente minutes le lendemain avec là chaque fois un seul pilote.

« On a pu voir aux 12H où nous avons signé la pole et mené les six premières heures de course que notre Mégane restait très compétitive. Or nous étions là-bas tous à égalité de poids ce qui ne sera plus le cas ce week-end puisque Van de Poele et Radermecker embarqueront 90 kilos de lests suite à leurs résultats de Dijon, tandis que Bouvy-Kelders pourront se contenter de 60 et Lémeret-Mondron de 40 kg. Cela pourrait faire une petite différence lors des sprints où nous nous arrangerons pour avoir à chaque fois une voiture capable de l’emporter. Si Fred et Christian doivent assurer leur première place, Stéphane et Edouard, eux, n’ont plus rien à perdre. Ils vont tout donner et prendre plus de risques pour s’imposer. N’oublions pas aussi que nous possédons toujours un joker avec la N°1 ce qui n’est plus le cas de nos principaux adversaires… Le format du samedi sera à coup sûr plus attrayant pour le public.»

S’il est temps de gagner pour le camp Renault, le Top 5 constitue désormais un objectif tout à fait réalisable pour la 3e voiture de Laurent Richard et Alexandre Viron, excellents 4emes lors du récent tour d’horloge où le plus rapide des deux est passé sous la barre des deux minutes trente.

Bouvy-Kelders et Renault s’isolent en tête des championnats après leur 2e place aux 12H de Spa

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En tête durant plus de la moitié d’une épreuve disputée dans des conditions dantesques, encore à trois dixièmes de seconde de la première place après 11h de course, la Renault Mégane N°1 de Bouvy-Kelders-Horion s’est malheureusement inclinée pour moins de 17 secondes après 12 heures d’un combat de tous les instants.

Pointée en tête aux caps des 3h et 6h de course, elle réalise néanmoins la bonne opération au championnat Belgian Touring Car Series, la paire Bouvy-Kelders marquant autant de points que les lauréats Van de Poele-Radermecker et prenant 9 unités à Stéveny-de Radiguès.

Mais bien sûr, quand on s’est battus comme des diables, à la seconde, durant un tour d’horloge, une si courte défaite ne peut qu’inspirer un premier sentiment de déception.

« On est tous un peu déçus, c’est certain, » reconnaissait le patron des troupes Gilles Terlinden. « On a tous travaillé très fort pour gagner cette course et échouer si près du but n’est pas facile à digérer. D’un autre côté, on n’a aucun regret à nourrir. Hormis un petit tuyau de commande hydraulique au niveau de la boîte très vite réparé (un tour) sur la numéro 2, on n’a pas rencontré le moindre souci sur nos trois Mégane durant 12H. C’est déjà une très belle récompense du boulot accompli. Nous étions les plus rapides sur le sec comme l’attestent notre première ligne avec la pole de Stéphane et le meilleur temps en course de Geoffroy Horion. Hélas, sous la pluie, les deux équipages ont opéré un compromis au niveau des réglages. Et il a un peu plus plu que ce que nous avions imaginé. »

Sur la N°1, Fred Bouvy a pris la tête très tôt pour marquer un maximum de points aux 3h où il résistait parfaitement à la pression d’Eric Van de Poele. « Ensuite, alors que l’on semblait en mesure de partir grâce notamment à des doubles relais avec nos pneus, on a été ralentis par un « Drive Through » pour une rentrée un peu trop rapide de Fred dans les stands (coût 40 secondes) puis par la sortie d’une safety car réduisant à néant une avance de plus d’une minute. »

Cela n’empêchait pas un excellent Geoffroy Horion, auteur d’un quasi triple relais de haute facture, de passer le cap de la mi-course en tête, toujours suivi comme son ombre par la voiture rivale.

Après son unique relais où il signa de bons chronos sur le sec avant de se laisser surprendre lors de son tour de rentrée, en slicks sous la pluie, Christian Kelders a accepté de se sacrifier pour son équipe : « Un geste que ses équipiers et tout le Delahaye ont fortement apprécié. C’était notre seule chance de continuer à lutter face à trois pros. »

Mais le ciel en décida autrement. « J’ai tout donné lors de mon dernier relais, en vain, » expliquait Fred Bouvy. « Je ne pouvais rien faire sur le gras mouillé face à Radermecker. Ce sont les pires conditions dans lesquelles la Mégane souffre de son empattement plus court. Mais on s’est tous bien battus. Les mécanos, mes équipiers, tout le monde a fait du super boulot. C’est frustrant bien sûr de perdre une si longue épreuve de si peu, mais on a fortement contribué au spectacle et donné de la valeur au succès de nos rivaux qui ont réalisé la course quasi parfaite. Bravo à eux. La fin de championnat s’annonce passionnante. On s’est donné un peu de marge. Je suis confiant pour la suite. »

Partie en pole, la Mégane N°2 aurait dû compléter le podium. Hélas, un petit souci mécanique lui coûta d’abord un gros tour au quart de l’épreuve. Rien de grave. Le trio Lémeret-Mondron-Schroyen récupérait très vite le troisième rang avant de se faire percuter sous « safety car » par la voiture sœur, la N°5 alors pilotée par Laurent Richard.

« Je venais de repartir des stands et un tuyau servant à refroidir l’habitacle s’est détaché. Je le tenais entre mes jambes et voulais profiter de la neutralisation de la course pour essayer de le refixer. Hélas, en arrivant sur la queue de la file, j’ai été surpris par la faible vitesse. Je me suis mis en tête-à-queue mais cela n’a pas suffi et j’ai percuté la voiture de mes équipiers à l’arrière droit. Je suis terriblement confus de cette erreur, » se désolait le Français qui, assisté de ses compatriotes Alexandre Viron et Pierre-Etienne Bordet échouaient au pied du podium à une très belle 4e place.

A nouveau accablé par la malchance, Stéphane Lémeret restait philosophe après une très belle remontée de la 28e à la 8e place : « L’erreur est humaine. Ce n’est pas de chance mais c’est la course. Honnêtement, notre place était la troisième. On n’aurait pas pu rivaliser avec les deux premiers. On a perdu de gros points. Désormais le championnat est quasi plié pour nous. On va pouvoir se lâcher pour viser des victoires lors de la deuxième moitié de saison. Edouard et moi en avons le potentiel. Notre Mégane aussi, du moins sur le sec. Bravo et merci à l’équipe Delahaye pour le temps record dans lequel ils ont pu réparer les dégâts suite à notre accroc. Au moins, cela a permis à Edouard de découvrir Francorchamps de nuit !»

Tout le monde au sein du Delahaye Renault Team a déjà hâte de se retrouver dans moins de trois semaines au même endroit pour tester le futur format des Belgian Racing Series avec une manche d’une heure le vendredi et deux sprints d’une demie heure le samedi en lever de rideau des 25H VW Fun Cup.