2012supercarchallengespa (8)

Seconde séance d’essais libres et séance qualificative du Supercar Challenge: voilà le menu de la première moitié de ce samedi automnal, avec pour cadre le prestigieux du circuit de Spa-Francorchamps.

Si ces essais se sont soldés par une honorable quatorzième place conquise en gardant une marge de progression certaine, il en fut autrement pour la course de soixante minutes plus un tour programmée à 15h55’.

À la fin du tour de formation, Pierre Etienne abordait tout juste le dernier virage qui précède la ligne de départ lorsqu’un coup d’accélérateur un peu optimiste lui faisait faire un tête-à-queue bien involontaire. Le temps de recouper le peloton qui défilait devant lui et de se remettre en piste dans le bon sens, de précieuses positions étaient perdues avant même de passer sous le drapeau national.

Qu’à cela ne tienne, le pilote de la Volvo S 60 entamait une remontée énergique et doublait rapidement une belle brochette d’adversaires. Las, la commande d’accélérateur rendait l’âme après deux boucles ! Pierre Etienne de retour au stand sur le seul ralenti moteur, les mécaniciens ne pouvaient que constater la rupture d’une pièce qui fut aussitôt remplacée afin de permettre au pilote de reprendre le fil de la course. L’arrêt faisait néanmoins plonger la voiture au classement général, tout espoir de podium devenant par la même occasion illusoire.

Annoncée pour la mi-course, la pluie est effectivement venue compliquer le pilotage des surpuissantes voitures du Supercar Challenge. D’abord légères puis plus intenses, les averses ont rendu le tracé spadois délicat. Dans ces conditions piégeuses, toujours en pneus slick, Pierre Etienne alignait d’excellents chronos et se montrait le troisième pilote le plus rapide en piste !

« Je suis déçu ! » expliquait Pierre Etienne à l’arrivée « Je pouvais faire un bon résultat ici, cette panne est vraiment stupide. J’étais vraiment énervé en revenant au stand au ralenti. Malgré tout, je suis quand même content de mes temps et j’ai pris beaucoup de plaisir à piloter la Volvo. On fera mieux demain ! » concluait-t-il, philosophe.