Gagner les sprints !

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Trois semaines seulement après avoir perdu les 12H de Spa pour seize petites secondes seulement au terme d’un suspense intense, le Delahaye Racing Team aborde le meeting des 25H VW Fun Cup avec la ferme intention de s’imposer.

« Notre objectif est double, » explique Pierre Sevrin, patron du Delahaye Racing Team. « On veut d’abord bien évidemment garder la tête du championnat BTCS avec la N°1 de Bouvy-Kelders, mais aussi remporter les deux sprints d’une demie heure proposés le samedi en lever de rideau des 25H. »

Le format de ce week-end sera fortement différent avec une course d’une heure le vendredi en fin de journée avec changement de pilote obligatoire et deux sprints de trente minutes le lendemain avec là chaque fois un seul pilote.

« On a pu voir aux 12H où nous avons signé la pole et mené les six premières heures de course que notre Mégane restait très compétitive. Or nous étions là-bas tous à égalité de poids ce qui ne sera plus le cas ce week-end puisque Van de Poele et Radermecker embarqueront 90 kilos de lests suite à leurs résultats de Dijon, tandis que Bouvy-Kelders pourront se contenter de 60 et Lémeret-Mondron de 40 kg. Cela pourrait faire une petite différence lors des sprints où nous nous arrangerons pour avoir à chaque fois une voiture capable de l’emporter. Si Fred et Christian doivent assurer leur première place, Stéphane et Edouard, eux, n’ont plus rien à perdre. Ils vont tout donner et prendre plus de risques pour s’imposer. N’oublions pas aussi que nous possédons toujours un joker avec la N°1 ce qui n’est plus le cas de nos principaux adversaires… Le format du samedi sera à coup sûr plus attrayant pour le public.»

S’il est temps de gagner pour le camp Renault, le Top 5 constitue désormais un objectif tout à fait réalisable pour la 3e voiture de Laurent Richard et Alexandre Viron, excellents 4emes lors du récent tour d’horloge où le plus rapide des deux est passé sous la barre des deux minutes trente.

Trois semaines seulement après avoir perdu les 12H de Spa pour seize petites secondes seulement au terme d’un suspense intense, le Delahaye Racing Team aborde le meeting des 25H VW Fun Cup avec la ferme intention de s’imposer.

« Notre objectif est double, » explique Pierre Sevrin, patron du Delahaye Racing Team. « On veut d’abord bien évidemment garder la tête du championnat BTCS avec la N°1 de Bouvy-Kelders, mais aussi remporter les deux sprints d’une demie heure proposés le samedi en lever de rideau des 25H. »

Le format de ce week-end sera fortement différent avec une course d’une heure le vendredi en fin de journée avec changement de pilote obligatoire et deux sprints de trente minutes le lendemain avec là chaque fois un seul pilote.

« On a pu voir aux 12H où nous avons signé la pole et mené les six premières heures de course que notre Mégane restait très compétitive. Or nous étions là-bas tous à égalité de poids ce qui ne sera plus le cas ce week-end puisque Van de Poele et Radermecker embarqueront 90 kilos de lests suite à leurs résultats de Dijon, tandis que Bouvy-Kelders pourront se contenter de 60 et Lémeret-Mondron de 40 kg. Cela pourrait faire une petite différence lors des sprints où nous nous arrangerons pour avoir à chaque fois une voiture capable de l’emporter. Si Fred et Christian doivent assurer leur première place, Stéphane et Edouard, eux, n’ont plus rien à perdre. Ils vont tout donner et prendre plus de risques pour s’imposer. N’oublions pas aussi que nous possédons toujours un joker avec la N°1 ce qui n’est plus le cas de nos principaux adversaires… Le format du samedi sera à coup sûr plus attrayant pour le public.»

S’il est temps de gagner pour le camp Renault, le Top 5 constitue désormais un objectif tout à fait réalisable pour la 3e voiture de Laurent Richard et Alexandre Viron, excellents 4emes lors du récent tour d’horloge où le plus rapide des deux est passé sous la barre des deux minutes trente.

Bouvy-Kelders et Renault s’isolent en tête des championnats après leur 2e place aux 12H de Spa

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En tête durant plus de la moitié d’une épreuve disputée dans des conditions dantesques, encore à trois dixièmes de seconde de la première place après 11h de course, la Renault Mégane N°1 de Bouvy-Kelders-Horion s’est malheureusement inclinée pour moins de 17 secondes après 12 heures d’un combat de tous les instants.

Pointée en tête aux caps des 3h et 6h de course, elle réalise néanmoins la bonne opération au championnat Belgian Touring Car Series, la paire Bouvy-Kelders marquant autant de points que les lauréats Van de Poele-Radermecker et prenant 9 unités à Stéveny-de Radiguès.

Mais bien sûr, quand on s’est battus comme des diables, à la seconde, durant un tour d’horloge, une si courte défaite ne peut qu’inspirer un premier sentiment de déception.

« On est tous un peu déçus, c’est certain, » reconnaissait le patron des troupes Gilles Terlinden. « On a tous travaillé très fort pour gagner cette course et échouer si près du but n’est pas facile à digérer. D’un autre côté, on n’a aucun regret à nourrir. Hormis un petit tuyau de commande hydraulique au niveau de la boîte très vite réparé (un tour) sur la numéro 2, on n’a pas rencontré le moindre souci sur nos trois Mégane durant 12H. C’est déjà une très belle récompense du boulot accompli. Nous étions les plus rapides sur le sec comme l’attestent notre première ligne avec la pole de Stéphane et le meilleur temps en course de Geoffroy Horion. Hélas, sous la pluie, les deux équipages ont opéré un compromis au niveau des réglages. Et il a un peu plus plu que ce que nous avions imaginé. »

Sur la N°1, Fred Bouvy a pris la tête très tôt pour marquer un maximum de points aux 3h où il résistait parfaitement à la pression d’Eric Van de Poele. « Ensuite, alors que l’on semblait en mesure de partir grâce notamment à des doubles relais avec nos pneus, on a été ralentis par un « Drive Through » pour une rentrée un peu trop rapide de Fred dans les stands (coût 40 secondes) puis par la sortie d’une safety car réduisant à néant une avance de plus d’une minute. »

Cela n’empêchait pas un excellent Geoffroy Horion, auteur d’un quasi triple relais de haute facture, de passer le cap de la mi-course en tête, toujours suivi comme son ombre par la voiture rivale.

Après son unique relais où il signa de bons chronos sur le sec avant de se laisser surprendre lors de son tour de rentrée, en slicks sous la pluie, Christian Kelders a accepté de se sacrifier pour son équipe : « Un geste que ses équipiers et tout le Delahaye ont fortement apprécié. C’était notre seule chance de continuer à lutter face à trois pros. »

Mais le ciel en décida autrement. « J’ai tout donné lors de mon dernier relais, en vain, » expliquait Fred Bouvy. « Je ne pouvais rien faire sur le gras mouillé face à Radermecker. Ce sont les pires conditions dans lesquelles la Mégane souffre de son empattement plus court. Mais on s’est tous bien battus. Les mécanos, mes équipiers, tout le monde a fait du super boulot. C’est frustrant bien sûr de perdre une si longue épreuve de si peu, mais on a fortement contribué au spectacle et donné de la valeur au succès de nos rivaux qui ont réalisé la course quasi parfaite. Bravo à eux. La fin de championnat s’annonce passionnante. On s’est donné un peu de marge. Je suis confiant pour la suite. »

Partie en pole, la Mégane N°2 aurait dû compléter le podium. Hélas, un petit souci mécanique lui coûta d’abord un gros tour au quart de l’épreuve. Rien de grave. Le trio Lémeret-Mondron-Schroyen récupérait très vite le troisième rang avant de se faire percuter sous « safety car » par la voiture sœur, la N°5 alors pilotée par Laurent Richard.

« Je venais de repartir des stands et un tuyau servant à refroidir l’habitacle s’est détaché. Je le tenais entre mes jambes et voulais profiter de la neutralisation de la course pour essayer de le refixer. Hélas, en arrivant sur la queue de la file, j’ai été surpris par la faible vitesse. Je me suis mis en tête-à-queue mais cela n’a pas suffi et j’ai percuté la voiture de mes équipiers à l’arrière droit. Je suis terriblement confus de cette erreur, » se désolait le Français qui, assisté de ses compatriotes Alexandre Viron et Pierre-Etienne Bordet échouaient au pied du podium à une très belle 4e place.

A nouveau accablé par la malchance, Stéphane Lémeret restait philosophe après une très belle remontée de la 28e à la 8e place : « L’erreur est humaine. Ce n’est pas de chance mais c’est la course. Honnêtement, notre place était la troisième. On n’aurait pas pu rivaliser avec les deux premiers. On a perdu de gros points. Désormais le championnat est quasi plié pour nous. On va pouvoir se lâcher pour viser des victoires lors de la deuxième moitié de saison. Edouard et moi en avons le potentiel. Notre Mégane aussi, du moins sur le sec. Bravo et merci à l’équipe Delahaye pour le temps record dans lequel ils ont pu réparer les dégâts suite à notre accroc. Au moins, cela a permis à Edouard de découvrir Francorchamps de nuit !»

Tout le monde au sein du Delahaye Renault Team a déjà hâte de se retrouver dans moins de trois semaines au même endroit pour tester le futur format des Belgian Racing Series avec une manche d’une heure le vendredi et deux sprints d’une demie heure le samedi en lever de rideau des 25H VW Fun Cup.

Le Delahaye rêve d’un podium 100% Mégane aux 12H de Spa, mais…

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« On vise avant tout une 3e victoire »

 Victorieux du tour d’horloge spadois en 2007 et 2008, le Delahaye Renault Team a échoué sur la 2e puis la troisième marche du podium suite à des petits accrocs lors des deux dernières éditions. Mais la fiabilité de la Renault Mégane n’a jamais été prise en défaut lors des dernières quarante-huit heures. Un sérieux atout avant d’entamer une endurance tenant particulièrement à cœur de toute l’équipe wavrienne…

«Cela fait des semaines que l’on prépare ces 12H à l’atelier, » explique Gilles Terlinden, l’un des patrons du DRT. « C’est un bel événement, la plus grande course du championnat BTCS qui à elle seule engendre quasi autant de plaisir et de retombées que le titre. On est donc tous particulièrement motivés à l’idée d’y renouer avec un succès nous échappant les deux dernières années en vue de l’arrivée. On s’est rendu compte que la Mégane new look et couronnée en 2009 et 2010 n’avait pas encore gagné cette épreuve. On tient absolument à combler cette lacune. »

Face à une concurrence de mieux en mieux armée, Delahaye alignera non pas une mais bien trois Mégane Silhouette. « Dont deux viseront la victoire comme il y a quatre ans, » s’enthousiasme Pierre Sevrin, chargé des ultimes essais en présence des troisièmes pilotes et déjà à pied d’œuvre à Francorchamps depuis mardi. « Geoffroy Horion et Julien Schroyen ont vite retrouvé leurs sensations. Ils connaissaient déjà l’ancien modèle de la Silhouette aligné par des teams concurrents et ont apprécié notre version de la Mégane. Ils constitueront à n’en point douter des renforts de premier choix, à la fois rapides et expérimentés. »

« On ne vient pas pour mesurer la vitesse du vent, » se marre le Liégeois Horion. « Partager le volant de Fred Bouvy sur la Mégane championne en titre et en tête du championnat constitue un réel plaisir. Ces Silhouettes sont nettement plus jouissives que les dernières GT que j’ai eu l’occasion de piloter.»

Une motivation partagée par Christian Kelders, le troisième homme de la « rouge » N°1 arborant un nouveau look dans la lignée des deux autres voitures de l’équipe. «Après mes déconvenues des deux dernières éditions, je souhaite vraiment remporter cette course. J’y tiens personnellement plus qu’un titre auquel j’ai déjà goûté. La perspective de pluie ne me fait pas peur. Je me sens de plus en plus à l’aise au volant de la Mégane et je reviens du Maroc où j’ai terminé quatrième de mon premier rallye sur terre. Un bon entraînement pour la glisse…»

Pour Fred Bouvy en quête d’une quatrième victoire aux 12H, la principale opposition viendra de la voiture N°2, la Mégane jaune que partageront les anciens lauréats de l’épreuve Stéphane Lémeret (2004) et Julien Schroyen (2009) avec le jeune Edouard Mondron.

« Aligner deux voitures jouant la victoire constitue certes un avantage mais est aussi plus difficile à gérer en cas de météo changeante, au niveau de la stratégie, etc, » reprend Gilles Terlinden. « D’autant que l’on ne peut pas considérer que ce soit un match de deux Renault face à une Volvo. Nos pilotes se battent entre eux, ce sont des clients payants et chacun veut la meilleure stratégie pour l’emporter. On ne peut donc pas mettre nos œufs dans des paniers différents par exemple sur le plan des choix de pneus. »

Et si les voitures 1 et 2 luttent pour la gagne à une heure de l’arrivée y aura-t-il des consignes de prudence, figera-t-on les positions? « C’est un problème de riches face auquel on aimerait bien se retrouver confrontés. On peut aussi rêver d’un podium 100% Delahaye avec la troisième voiture de Viron-Richard-Bordet qui a une belle carte à jouer sur la longueur en misant sur la régularité et la fiabilité. Mais il faut rester les pieds sur terre et ne pas sous-estimer la concurrence. Je suis certain que chez Volvo, Kia, Jaguar ou BMW sont aussi motivés que nous. Ne vendons donc surtout pas la peau de l’ours. Ce n’est pas le genre de la maison. De toute façon, je le répète et ce sera comme cela jusqu’à la fin du championnat : chaque roulera sans consigne mais dans un esprit d’équipe cher à Delahaye. Je compte juste sur l’intelligence de mes pilotes pour ne pas s’accrocher et préserver la mécanique. Je rappelle que c’est de l’endurance. Il faut d’abord surtout éviter les ennuis, les crevaisons, les accrochages avec les doublés. On sait de quoi on parle. Sur les trois dernières années, notre voiture de pointe est sortie ou s’est accrochée à quatre reprises alors qu’elle était en tête. Cette édition s’annonce particulièrement disputée et difficile avec une météo changeante et de gros risques d’averses. Il faudra éviter les pièges et essayer de marquer un maximum de points après 3 et 6h. Après, chacun verra les risques qu’il veut prendre en fonction de sa position au championnat. J’espère juste qu’on offrira un aussi beau spectacle qu’au Mans le week-end dernier. Et qu’on vengera les marques françaises… »

Répétition générale en vue des 12 Heures de Spa chez Delahaye

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Les 12 Heures de Spa, chez Delahaye, on connait ! Les Renault Mégane préparées au sein des ateliers de Wavre ont déjà remporté deux fois l’épreuve phare du championnat BTCS, elles partiront cette année à l’assaut de la désormais classique spadoise pour tenter de remporter un troisième succès.

Afin de préparer au mieux cette épreuve longue et difficile, deux des trois Mégane engagées ont participé le 25 mai à un test day sur le circuit de Francorchamps, à savoir la n° 2 de Lémeret-Mondron-Schroyen et la n° 5 de Richard-Viron-Bordet. Les six pilotes se sont relayés sur leurs voitures respectives tout au long de 5 sessions de 45 minutes sans rencontrer le moindre souci. Le programme de travail préalablement établi a été respecté à la lettre : réglages des suspensions, validations des réglages des moteurs, rodages de disques et de plaquettes, …….. Si le chrono n’était pas la priorité, les temps réalisés ont néanmoins été excellents et conformes aux capacités des Renault Mégane Silhouette.

Pour le plus grand plaisir de tous, un généreux soleil a inondé le circuit de Francorchamps toute la journée. Ce climat estival n’a pas fait oublier aux ingénieurs et aux mécaniciens la rigueur du travail à accomplir. Au final, une moisson de données ont été collectées tout au long de la journée, des informations précieuses pour tirer le maximum des Mégane en prévision du demi-tour d’horloge programmé mi-juin.

« C’est une excellente journée. Tout s’est déroulé comme prévu, pas le moindre problème ni la moindre alerte. C’est une bonne préparation pour les 12 Heures » concluait Stéphane Lémeret en fin d’après-midi.

Les Mégane sont maintenant retournées à l’atelier pour y subir les dernières révisions avant cette épreuve qui est le point culminant du championnat BTCS. Le Delahaye Racing Team peut légitimement viser la passe de trois mais chacun sait que l’épreuve est longue et que tout peut arriver. Avec trois voitures au départ, du côté de Wavre, on ne peut s’empêcher de rêver au podium avec une …. voire plusieurs voitures !

« On ne va pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tuée » expliquent de concert Pierre Sevrin et Gilles Terlinden « Nous sommes conscients que nous avons un fort potentiel avec des équipages aguerris et des voitures très performantes mais avant de penser à un résultat, on va déjà amener les voitures à l’arrivée et ça, c’est déjà un gros travail ! »

Rendez-vous à Francorchamps à 2h31 du matin le 19 juin pour connaître le dénouement de cette grande aventure !

Les troisièmes pilotes connus pour les 12H de Spa

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Geoffroy Horion, Julien Schroyen et Pierre-Etienne Bordet en renfort

 A un peu plus de trois semaines du tour d’horloge spadois que l’équipe wavrienne aimerait bien remporter une troisième fois, on prépare activement les 12H de Spa au sein du Delahaye Racing Team.

Et pour remporter cette grande classique, point d’orgue des Belgian Touring Car Series, il faut d’abord composer un équipage à la fois rapide et fiable. Tout en tenant bien sûr compte des contraintes budgétaires du sport automobile.

C’est ainsi que pour leur troisième tentative commune, Fred Bouvy (triple vainqueur de l’épreuve) et Christian Kelders feront confiance cette année à Geoffroy Horion pour les relayer le plus rapidement et intelligemment possible sur la Renault Mégane N°1.

De retour à la compétition après une absence de quasi deux ans des circuits, le Liégeois de Monaco qui connaît bien la Mégane et le produit Silhouette aura droit à une journée de tests sur Francorchamps pour se remettre dans le bain la semaine avant l’événement.

Sur la N°2 de Stéphane Lémeret et Edouard Mondron, on retrouvera le toujours jeune Julien Schroyen, ancien lauréat des 12H 2009 (juste devant la Mégane DRT !) et récent vainqueur le week-end dernier des 12H de Budapest. Lui aussi a débuté en monoplace et connaît parfaitement la Mégane Silhouette qu’il avait partagée jadis avec un certain David Halliday. Il aura l’occasion de découvrir l’évolution 2011 du DRT dès ce mercredi sur l’anneau spadois.

Enfin, les « gentlemen drivers » français Laurent Richard et Alexandre Viron ont proposé à leur pote Pierre-Etienne Bordet, actif en VdV, de les rejoindre au volant de la troisième Mégane portant le N°5.

Trophée de Bourgogne : Renault et Bouvy-Kelders en tête du championnat, deux victoires morales pour Lèmeret et Mondron

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Trois semaines après l’ouverture à Zolder, les Renault Mégane du Delahaye Racing Team ont à nouveau trusté les accessits ce week-end dans le cadre champêtre du Trophée de Bourgogne.

La première joute dijonnaise avait pourtant mal démarré pour Edouard Mondron, un peu trop impatient au moment de s’élancer, pour la première fois en BTCS, en première ligne.

« J’étais un peu trop chaud et j’ai mis les gaz au moment où les feux rouges… se sont allumés, » regrettait le jeune pilote écopant justement d’un « Drive Through » l’obligeant ensuite à cravacher pour remonter vers le podium. « Cela a été dur sur la fin car les gommes, très éprouvées ici, étaient sur la toile, » commentait Stéphane Lémeret, deuxième à franchir la ligne d’arrivée derrière la voiture de rivaux utilisant des pneus plus larges dont la non-conformité a été constatée par les contrôleurs techniques du RACB. Mais le team est allé en appel et le classement reste pour l’instant suspendu. « Le plus important pour nous est d’avoir repris quelques points aux leaders du championnat. »

Ce dont se réjouissaient aussi Fred Bouvy et Christian Kelders, troisième avec des pneus à l’agonie. « La fin de course était vraiment difficile, notre Mégane sousvirant énormément, » confessait le pilote liégeois.

Le beau tir groupé des Mégane DRT était complété par le cinquième rang absolu de la 3e voiture d’Alexandre Viron et Laurent Richard, le plus rapide en fin de course. « Quel régal de piloter cette Mégane sur un circuit pareil. Quel châssis fabuleux. Je suis impatient de me retrouver à Francorchamps pour les 12H. »

La deuxième joute dominicale se disputait en début d’après-midi, en pleine chaleur. La majorité des pilotes craignant l’explosion du pneu le plus sollicité, un changement de roue y était autorisé. Malgré cela, tout le monde ou presque démarrait prudemment.

Après un ravitaillement éclair, Edouard Mondron reprenait la piste en tête durant un quart d’heure avant de laisser passer « Tintin » : « Gilles Terlinden n’arrêtait pas de me répéter par radio de ne pas me battre avec la Volvo et de préserver mes pneus. J’ai fini par l’écouter et bien m’en a pris car les dix derniers tours furent incroyables. J’entendais un bruit bizarre, comme si je souffrais d’un plat. Je croisais les doigts pour que cela tienne. »

Et cela a tenu, la Mégane N°2 franchissant la ligne 3.7 après la Volvo non conforme : « Le classement est suspendu et nous devrions, selon toute logique, récupérer les deux doublés devant le tribunal sportif, » expliquait le patron du team Gilles Terlinden. « D’autant qu’en plus d’utiliser des pneus plus larges à l’arrière, la Volvo n’a pas non plus de gommes conformes en dureté à l’avant. »

En attendant, même sans le déclassement probable de leurs rivaux, Fred Bouvy et Christian Kelders, deux fois troisièmes, ont déjà rejoint Philippe Stéveny et Didier de Radiguès en tête du championnat pilotes, Renault s’emparant du leadership de la compétition des marques.

« On ne pouvait pas espérer mieux ce week-end avec 40 kilos de plus que la voiture soeur, » confiait Christian Kelders, très satisfait de son départ et de son relais : « Lionel Hansen m’a expliqué la procédure et pour une fois j’ai réussi mon envol. J’étais directement dans le bain. J’ai passé deux autos dans le premier tour puis j’ai suivi Stéphane Lémeret. »

Prochain objectif désormais pour le Delahaye Racing Team : préparer au mieux les 12H de Spa où toute l’équipe tentera de renouer avec le succès.

Course 1 (classement suspendu suite à l’appel de Volvo déclassé pour non-conformité) : 1. Van de Poele –Radermecker ; 2. LÉMERET-MONDRON (Renault Mégane Silhouette DRT) à 59.0 ; 3. BOUVY-KELDERS (Renault Mégane Silhouette DRT) à 1.06 ; 4. Stéveny-de Radiguès à 1t ; 5. RICHARD-VIRON (Fra/Renault Mégane Silhouette DRT) à 1t

Course 2 : (classement suspendu suite à l’appel de Volvo déclassé pour non-conformité) : 1. Van de Poele-Radermecker ; 2. LÉMERET-MONDRON (Renault Mégane Silhouette DRT) à 3.7 ; 3. BOUVY-KELDERS (Renault Mégane Silhouette DRT) à 6.9 ; 4. Thiry-Moonens à 54.0 ; 5. Stéveny-Lefort à 1.10 ;… 8. VIRON-RICHARD (FRA/Renault Mégane Silhouette DRT) à 1t

Aux championnats

Pilotes : 1. BOUVY-KELDERS et Stéveny-de Radiguès 64 ; 3. LÉMERET-MONDRON 51 ; 4. Quick-Vanbellingen 45

Marques : 1. RENAULT 68 ; 2. KIA 64 ; 3. BMW 45 ; 4. Volvo 40 ; 5. VW 39 ; 6. Seat 31 ; 7. Jaguar 22

VW Fun Cup à Mettet : un goût de trop peu…

Les protagonistes de la Fun Cup se sont retrouvés sur le circuit Jules Tacheny le week-end des 16 et 17 avril à l’occasion des Mettet Fun Races.

Pointé en tête du championnat après les deux manches d’ouverture disputées à Zolder, l’équipage Bouvy-Richard-Rummens entendait bien conforter son leadership. Dès les essais, le trio annonçait la couleur en occupant un long moment la 1ère place du classement général. Soucieux de ménager la mécanique et sachant que la grille de départ fait à chaque fois l’objet d’un tirage au sort, les pilotes choisissaient de limiter volontairement le nombre de tours parcourus au volant de la Fun Cup 255 du Delahaye Racing Team et se contentaient de roder des plaquettes durant la seconde moitié de la séance. Trois équipages en profitaient pour améliorer leur temps, la Fun Cup 255 étant finalement créditée du 4ème chrono.

« La voiture est bien réglée et les pilotes ont eu le temps de prendre leurs marques sur cette piste, inutile d’user moteur et châssis pour rien » expliquait Gilles Terlinden.

Le Delahaye Racing Team était également représenté par Engish et Clermont sur la Fun numéro 227, les deux pilotes étant associés à Visnowsky, un jeune pilote spécialiste du karting qui découvrait ici la Fun Cup.

A l’issue du tirage au sort effectué par une main dite innocente mandatée par l’organisateur, la 255 héritait de la 10ème place sur la grille de départ tandis que l’honneur de la 2ème place et donc de la 1ère ligne revenait à la 227 ! De quoi stresser quelque peu Engish poussé par ses coéquipiers de prendre le départ……

A 17h30’, les voitures s’alignaient sous les ordres du directeur de course qui actionnait le feu vert pour trois heures de course pour la majorité des concurrents, quelques minutes pour les deux Fun Cup du Delahaye Racing Team.

En effet, c’est tout d’abord Fred Bouvy sur la 255 qui se faisait percuter par un adversaire quelque peu optimiste avant même la fin du premier tour, provoquant un retour au stand inopiné. La sanction est immédiate : 6 tours perdus, le temps de procéder au remplacement d’un triangle arrière. Peu de temps après, c’était au tour de la 227 de rentrer au box pour des soucis de frein, la reléguant elle aussi dans les profondeurs du classement.

Le scénario est d’autant plus catastrophique que les deux voitures avaient réussi une belle envolée, Bouvy gagnant quelques places dès les premiers virages, Engish en cédant seulement deux sous la pression de la meute à ses trousses dès les premiers mètres. Les sociétaires du team Wavrien n’imaginaient certainement pas jouer la queue du classement d’entrée de jeu !

La suite de l’épreuve sera malheureusement à l’image des premiers instants, un mauvais sort s’acharnant de manière quasi égale pour les deux Fun Cup. Au lieu d’une course, on assistera à de longues séances de mécaniques qui auront pour seul mérite de mettre en évidence la dextérité et la rapidité des mécaniciens à changer les pièces endommagées par diverses touchettes et pannes assez inhabituelles. Dans la longue liste des pièces remplacées, on comptabilisera par exemple un disque de frein arrière brisé net, une casse plutôt rare.

Au classement final, les 33ème et 36ème places ne reflétaient que les soucis rencontrés et la désillusion du team.

Au bilan de ce premier jour, inscrivez « pas de chance ».

Le second round lancé à 12h20’ le dimanche voyait revenir sur la grille de départ les concurrents de la veille, la même météo printanière et surtout les pilotes des deux Fun Cup du Delahaye Racing Team assoiffés de revanche !

En fonction de la place acquise lors de la première manche, Fred Bouvy était contraint de prendre le départ en fond de grille. Pas de quoi inquiéter outre mesure l’inoxydable Fred qui réalisait une superbe remontée qui l’amenait en tête de course ! Un ravitaillement éclair de 14 secondes et c’est Laurent Richard qui repartait avec une avance d’une quinzaine de secondes qu’il maintiendra durant tout son relais. Nouveau changement de pilote express, c’était alors au tour de Yannick Rummens de débouler sur la piste toujours en tête, avec une avance constante d’une vingtaine de secondes. L’affaire semblait cette fois bien engagée.

A moins de trente minutes du drapeau à damier, la plus haute marche du podium semblait offerte au trio Bouvy-Richard-Rummens. C’était sans compter la maladresse d’un adversaire malheureux dans l’épingle du fond du circuit qui imposait la sortie de la safety car, au plus mauvais moment pour Rummens qui devait regagner les stands pour un dernier ravitaillement. Bouvy n’avait d’autre choix que de rejoindre la piste ….. en dernière position dans la longue file des voitures alignées derrière la voiture de sécurité. Au restart, le pilote Red Bull entamait donc sa seconde remontée fantastique de la journée mais le temps faisant défaut pour revenir sur les leaders, il coupait la ligne d’arrivée à la 4ème place, à deux dixième du podium tant convoité.

Maigre consolation : Fred Bouvy aura signé le meilleur temps absolu de cette manche dans son avant-dernier tour, témoin de la vélocité des pilotes du Delahaye Racing Team.

Pour leur part, Engish, Clermont et Visnowsky auront également lutté tout au long des trois heures de course avec ténacité pour finir à la 17ème place. Partis avec un tour de pénalité suite à une réparation effectuée hors parc fermé durant la matinée et malgré une petite visite dans un bac à gravier en cours d’épreuve, les trois équipiers ne se sont pas démontés et ont attaqué sans relâche, signant d’excellents chronos.

« On termine ce week-end avec un goût de trop peu mais on conserve notre bonne humeur ! On fera mieux la prochaine fois, c’est sûr ! » conclue Pierre Sevrin, philosophe.

Le Delahaye Racing Team laissera sans regret à Mettet les démons qui l’auront pourchassé deux jours durant pour rejoindre le circuit de Dijon fin avril, théâtre du prochain rendez-vous du championnat VW Fun Cup.

Deux podiums pour la Renault Mégane Silhouette S1 de Bouvy et Kelders

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Les Renault Mégane DRT restent les Silhouettes les plus fiables

Alignant pour la première fois trois Renault Mégane Silhouettes S1, le Delahaye Racing Team a parfaitement négocié le premier tournant de cette saison 2011 des Belgian Touring Car Series. Si la victoire a par deux fois de justesse échappé à Renault, Frédéric Bouvy et Christian Kelders ont goûté samedi et dimanche aux joies du podium tandis que Stéphane Lémeret et Edouard Mondron confirmaient lors de chacune des deux courses qu’ils seront des adversaires coriaces pour leurs équipiers, champions en titre.

A l’occasion des essais qualificatifs, les Renault Mégane du team DRT se distinguaient déjà avec respectivement les deuxième et troisième temps pour la Mégane rouge (Bouvy/Kelders) et la jaune (Lémeret/Mondron) en première séance, puis le meilleur chrono de la paire Bouvy/Kelders et le quatrième du duo Lémeret/Mondron lors de la seconde séance. Découvrant pour leur part le pilotage viril d’une Silhouette S1, Alexandre Viron et Laurent Richard se tiraient honorablement de l’exercice avec le neuvième temps en Qualifying 2, un résultat qui leur faisait oublier leur problème de moteur de la première séance.

Première épreuve des BTCS millésime 2011, les 90 minutes programmées ce samedi permettaient de voir les Mégane rouge et jaune caracoler en tête jusqu’au pit-stop obligatoire. Résistant durant quelques tours, Christian Kelders ne pouvait empêcher De Radiguès de le déborder, mais il s’offrait néanmoins une très belle deuxième place. Pour les jaunes, les quelques secondes perdues au ravitaillement quand Edouard Mondron s’arrêtait trop loin de la tour de ravitaillement n’étaient rien par rapport à la désillusion qui survenait quand Stéphane Lémeret voyait son moteur le lâcher alors qu’il s’apprêtait à s’emparer de la deuxième place. « Le vilebrequin a cassé net, » expliquait Lionel Hansen, le responsable technique du team. « Il s’agit très certainement d’un défaut de fabrication de cette pièce puisque le moteur Sodemo était tout à fait neuf. Nous allons devoir monter un moteur de réserve moins puissant en version Trophy. »

Cet abandon ne faisait évidemment pas les affaires de Stéphane Lémeret: « La malchance me poursuit… Et en deuxième course, je ne vais rien pouvoir faire, même face aux voitures de Tourisme, puisque ce moteur développe 50 chevaux de moins. »

Malgré ce handicap de puissance évident, Stéphane Lémeret réalisait un très beau relais ce dimanche, se battant pour la première place avant de céder le témoin à son équipier Edouard Mondron. Un petit souci au moment de redémarrer faisait perdre de précieuses secondes à la Mégane n°2. Reprenant la piste distancé, le jeune étudiant en cinéma alignait les tours à un rythme soutenu pour croiser le drapeau à damier au quatrième rang. Voilà un équipage qui voudra prendre sa revanche dès le prochain meeting!

Devant, Christian Kelders était resté dans les roues des leaders durant tout son relais… jusqu’à un tour de la fin de celui-ci. « Je me suis fait surprendre au freinage de la chicane Jacky Ickx et il m’a fallu un peu de temps pour sortir du bac à sable, » expliquait le pilote liégeois.

Perdant dans l’aventure une quarantaine de secondes, la Mégane championne en titre entamait alors avec Fred Bouvy, retombé au dixième rang, une remontée d’anthologie, pulvérisant le record du tour en course pour ce week-end. Le Bruxellois fondait ainsi sur la BMW et la Kia de tête. A 20 minutes de l’arrivée, son retard était encore de 20 secondes. A 7 minutes, il en restait encore 7… Entamant le dernier tour au deuxième rang avec 4 secondes de retard sur le leader, Frédéric échouait à 3 secondes à peine: « Un tour de plus et c’était jouable… Quel dommage que Qvick m’ait ainsi bloqué et fait perdre plusieurs secondes quand j’ai voulu le dépasser. Deux fois deuxième, c’est un bon résultat! »

En termes de performances, le Champion en titre était aussi rassuré: « Même si nous avons perdu deux bonnes secondes au tour avec ce nouveau règlement qui nous désavantage vraiment par rapport aux voitures de Tourisme qui bénéficient pour leur part de toutes les libertés, nous sommes parfaitement dans le coup et notre Mégane a une nouvelle fois été parfaitement fiable. Quand j’ai pris mon relais, j’avais un seul objectif: remonter ! Et c’est ce que j’ai fait en me donnant à fond. »

Neuvièmes de leur première course sur la Renault Mégane Silhouette, Alexandre Viron et Laurent Richard faisaient encore mieux le dimanche en s’offrant la huitième place à un tour seulement des vainqueurs.

Cofondateur du Delahaye Racing Team, Pierre Sevrin tirait un bilan positif de ce premier week-end de course de la saison et le premier avec trois Renault Mégane Silhouettes S1 au départ: « Aligner trois voitures réclame beaucoup d’organisation et nous nous en sommes bien tirés. Nous avons pourtant eu beaucoup de travail avec deux changements de moteur et du travail de carrosserie également. Alors que c’était souvent l’hécatombe pour d’autres dans la catégorie, nous avons engrangé cinq arrivées pour six départs, ce qui démontre une fois encore que nos Renault Mégane Silhouettes S1 sont fiables et que le team Delahaye est toujours bien là! »

BTCS Race 2 : la deuxième course n’aura pas eu raison des concurrentes du Delahaye Racing !

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Contrairement à la première manche de ce weekend, toutes les voitures engagées en BTCS par le Delahaye Racing ont pu rallier la ligne d’arrivée sans le moindre problème. Un nuage de malchance a donc été surmonté par toute l’équipe et ses pilotes, au prix d’un travail acharné.

Tout n’était pas si simple à réaliser pour la Renault Mégane #1, dont Christian Kelders prend le volant pour le départ. La Kia de Didier de Radiguès avait déjà montré ce dont elle était capable, et la Volvo ne demandait qu’à rattraper la casse mécanique qui avait causé son abandon en première course. Ce sont donc ces deux voitures qui prennent de vitesse la Mégane Silouhette pour prendre les places de tête, ainsi qu’un invité non prévu, la BMW M3 WTCC évoluant en classe T3. Les deux voitures de tête prennent le large, alors que la bagarre est très rude entre la Mégane #2 de Mondron – Lèmeret, la M3 WTCC de Vanbellingen et Christian Kelders. Celui-ci donne ce qu’il peut mais perdra quelques places après avoir commis une faute à la chicane, avant son arrêt au stand. Stratégiquement bien planifié, Frédéric Bouvy en ressortira 13ème, mais sans que ses prédécesseurs n’aient encore ravitaillé. Il ressort néanmoins derrière eux, mais mettra à profit les tous qui lui restent pour remonter jusqu’à la deuxième position dans les derniers tours !

La Renault Mégane #2 a connu une course constante, sans encombre, avec un moteur neuf monté en quelques heures par les mécaniciens du Delahaye Racing. C’est Stéphane Lèmeret qui prend le volant pour le lancement de la manche, en gagnant d’emblée une place dans le peloton. Longtemps devant la M3 WTCC de Vanbellingen, il résiste constamment à ses assauts et conserve sa place. Il rentre dans le pitlane au milieu de la fenêtre d’ouverture de celle-ci, pour laisser le volant à un Edouard Mondron en forme et prêt à rattraper la place que tenait la #2 avant son arrêt. Par le jeu des pitstop, il retrouve rapidement sa quatrième place, qu’il tiendra fortement jusqu’à la fin de la course. Un premier meeting semé d’embuches pour l’équipage, mais qui aura finalement permis de s’habituer à la voiture et à ses concurrentes les plus proches. Nul doute qu’ils prouveront dans deux semaines leur volonté de jouer aux avant-postes du championnat.

Dans le registre des Mégane, la #5 a pu se tenir dans le top 10. Les deux pilotes Alexandre Viron et Laurent Richard ont surtout dû s’habituer à la voiture et à son maniement. Ayant tous les deux fortement progressé tout au long du meeting malgré leur casse moteur lors des essais du vendredi, ils finissent en huitième position sans aucun problème mécanique.

Enfin, les deux jeunes pilotes de la Seat Leon Supercopa #57 ont enfin pu finir leur première course. L’accident d’hier suite à un problème dans le circuit de freinage avait provoqué de gros dégâts de la voiture, qui ont pu être parfaitement réparés par l’équipe responsable de la Seat. Un travail long et difficile, mais qui aura permis à Mardeen Benjamin et Damien Dupont de se faire un premier nom dans la catégorie T3S, en finissant 21ème au classement général, et 6ème de leur classe. Le prochain meeting sera aussi pour eux l’occasion de progresser et de jouer avec les leaders de la catégorie.

Prochain rendez-vous à Zolder du 22 au 24 avril, dans le cadre du FIA WTCC.

Belcar Endurance Championship : les premiers pas de la Corvette sont encore flous, mais restent prometteurs

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Début de meeting difficile pour la première sortie de la Corvette Z06 GT3 du Delahaye Racing, avec une premier problème de fuite d’huile rencontré pendant la séance d’essais, empêchant Frédéric Bouvy de réaliser plus de quatre tours chronos.

Les deux séances de qualifications du samedi n’ont pas permis à l’équipage Damien Coens – Frédéric Bouvy de réellement reprendre des secondes sur leurs chronos de référence, les deux pilotes et le team préférant sécuriser une place sur la grille plutôt que de vouloir coûte que coûte approcher le top 3 au risque de de voir une nouvelle fois faire face à un problème technique, la Corvette ayant été fragilisée suite aux essais.

Bien décidé à inverser la tendance, Frédéric Bouvy prend le départ aux côtés de l’Audi R8 LMS de François Verbist, bien placé à l’intérieur du premier tournant. Il dépasse donc la Corvette #3, mais celle-ci résiste bien à la pression et parvient à suivre le rythme du peloton de tête. C’est malheureusement dans le sixième tour qu’un problème technique empêche Frédéric Bouvy de s’inscrire correctement dans l’épingle située avant la chicane Jochen Rindt. Une durit du circuit de freinage cassée, l’abandon est inévitable.

Les débuts de la Corvette ont été difficiles, mais sa jeunesse ne saura qu’être bien gérée par l’équipe du Delahaye Racing et ses pilotes, avec l’objectif de revenir dans le coup dès le prochain meeting, du 22 au 24 avril dans le cadre du FIA WTCC, à Zolder.