
Une nuit pleine de rebondissements pour le Delahaye Racing Team aux 24 Hours of Spa
Le début de soirée et la nuit auront été marqués par de nombreux rebondissements pour les concurrents des 24 heures de Spa-Francorchamps mais aussi pour l’équipage Bordet-Viron-Orgeval-Chatin.
En cause, une météo capricieuse mais aussi des sorties incessantes des safety car au gré des accrochages et des sorties de piste.
Au fil des heures, la piste s’est asséchée et les safety se sont fait plus rares, de quoi permettre aux meilleurs pilotes de faire étalage de leur pointe de vitesse sans retenue et aux moins aguerris de prendre un rythme plus régulier et plus serein.
Dans les garages du Delahaye Racing Team, les ravitaillements se sont déroulés sans encombre mais la nuit n’a pas été pour autant de tout repos.
Le premier relais d’Alexandre Viron a été marqué par une pénalité stop-and-go de 30 secondes.
‘’Le safety car est sorti juste au moment ou j’arrivais. Je l’ai dépassé, j’étais dans ma lancée. J’ai freiné pour me recaler derrière lui mais la direction de course a estimé que j’avais commis une faute, on a écopé d’une pénalité. Sincèrement, c’était discutable, mais bon ….’’ expliquera Alexandre, quelque peu dépité.
Malgré cette mésaventure, la Porsche #28 badgée Rétrodor et Hôtel du Ministère pointait à la sixième position à minuit.
Vers 1h30’ du matin et alors que son second relais se terminait, Alexandre Viron lançait un appel nerveux dans la radio : ‘’On m’a poussé, je suis dans un bac à gravier au pif-paf !’’
Voiture immobilisée, son malheureux pilote n’avait d’autre choix que d’attendre – un long moment – qu’une voiture de sécurité vienne le sortir de ce mauvais pas. Retour au box, sans autre dégât que quelques marques sur son pare-choc arrière, la Porsche 997 GT3-R reprenait la ronde infernale mais en ayant concédé presque trois tours dans l’aventure.
On citera encore un tête-à-queue sur une piste littéralement inondée peu avant la nuit d’Emmanuel Orgeval – sans conséquence – et on aura fait le tour des avatars subis par les quatre coéquipiers.
À 7h30’ ce dimanche matin, le jour s’est levé depuis déjà deux petites heures et un léger brouillard a fait son apparition, ce qui na rien d’étonnant en fonction de la situation du circuit qui déploie son tracé de sept kilomètres au milieu des vallées ardennaises et des conditions atmosphériques.
‘’Les relais s’enchaînent presque comme prévu. Nous avons procédé à quelques changements dans notre tableau de marche en fonction des événements mais globalement, tout fonctionne comme escompté’’ expliquent les ingénieurs.
Sur la quarantaine de voitures rescapées de la nuit, le Delahaye Racing Team place sa Porsche au 28ème rang et à la 5ème place de sa catégorie.
Il reste encore de longues heures de course et tout peut encore arriver. Dans le clan Delahaye, la fatigue se fait ressentir et marque les visages mais l’énergie ne fait pas défaut et l’optimisme est quoiqu’il arrive toujours de rigueur.
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