Catégorie : Fun cup

Feu vert à 17h30’, les pilotes s’élancent à l’assaut du célèbre Raidillon pour un double tour d’horloge. Pas d’accrochage mais les places sont chères et le rythme est d’emblée soutenu.

« C’était chaud, le départ ! Personne ne voulait lâcher un mètre, c’était la bagarre partout. Je suis passé en tête aux Combes avant de me faire reprendre dans la descente. J’ai assuré de bons chronos, en essayant de prendre la roue d’autres pilotes le plus souvent possible. Une bonne aspi’, c’est quasi deux secondes de gagnées sur un tour. Il faudra rester régulier, bien gérer la course et ça doit aller » explique Benoît Visnovsky à l’issue de son premier relais.

Au classement après deux heures de course, le Delahaye Racing Team occupe la seconde et la troisième place de ces 3000 km of Francorchamps. La 255 pointe à 13 secondes du leader tandis que la 264 suit de près les débats. La 227 occupe quant à elle la 30^ème position, légèrement handicapée par un problème d’intercooler qui devrait être résolu lors du prochain arrêt.

Si la route est encore longue jusqu’à l’arrivée, les positions affichées sur les écrans confortent le team dans l’idée qu’une place d’honneur est tout à fait à sa portée. Plus que vingt-deux heures pour concrétiser cet objectif.

‘La grille de départ faisant l’objet d’un tirage au sort pour les vingt premières places, les concurrents des 3000 km of Francorchamps étaient réunis à 14h00’ ce samedi pour procéder à ce Lotto sportif.

Classés dans le top 20 aux essais qualificatifs, les équipages Viron-Orgeval-Richard-Engisch et Henry-Visnovsky-Van Daelen-Debrus ont chacun délégué une main innocente pour procéder à ce tirage au sort. La chance était manifestement du côté de Delahaye Racing Team puisque les deux Be héritent respectivement des 2^ème et 3^ème places sur cette grille ! Quant à la Be numéro 227 de Diet-Rixhon-Abrams-Gerome-Delusinne-Kouprianoff qui avait signé le 24^ème chrono aux essais, elle partira donc de la 12^ème ligne, un résultat très honorable puisqu’elle précède 55 autres concurrents.

« C’est évidement toujours mieux d’être aux avant-postes, surtout avec autant de pilotes au départ » commente Benoît Visnovsky qui assurera l’envolée de la 255. « Nous tacherons de profiter de cet avantage pour prendre le large tout en restant raisonnable. C’est une course d’endurance, vingt-quatre heures c’est long, il ne faut pas prendre de risques inutiles » ajoute l’expérimenté Manu Orgeval, chargé pour sa part d’assurer le premier relais de la 264.

La pression monte lentement dans les stands, signe que l’heure du départ approche. Les stratégies de course se discutent encore, les coffres à outils sont rangés et alignés, les pilotes simulent les relais, chacun fourbit son matériel et vérifie une fois de plus que tout est en place. Encore quelques heures et le spectacle pourra commencer !

Ce ne sont pas moins de trois équipages qui seront au départ des 3000 km of Francorchamps – épreuve qui succède aux 25H00’ Fun Cup – sur des voitures du Delahaye Racing Team.

Viron-Orgeval-Richard-Engish visent le podium. Ils ont déjà fait étalage de leur pointe de vitesse et de leur régularité, cet objectif est incontestablement à leur portée. Henry-Visnovsky-Van Daelen-Debrus revendiquent aussi une place d’honneur. La lutte fratricide aura-telle lieu ? C’est bien possible, et tant mieux pour le spectacle ! Et à quelques encablures, la bande de copains Diet-Rixhon-Abrams-Gerome-Delusinne-Kouprianoff compte bien se surpasser pour allier plaisir et performance.

« Nous venons avant tout par passion et pour nous faire plaisir » explique Patrick Abrams. «Notre équipage se compose de pilotes qui ont déjà engrangé de bons résultats mais aussi de pilotes moins expérimentés. Ce n’est pas un souci, nous privilégions avant tout la bonne humeur ! Nous voulons être à l’arrivée, améliorer nos chronos respectifs et surtout éviter toutes les embuches d’une course de longue haleine » ajoute-t-il.

Pierre Sevrin et Gilles Terlinden : « Le podium est notre objectif. La météo s’annonce capricieuse mais nous avons toute l’expérience requise pour gérer cela, ce ne sera pas un souci. Seuls les ravitaillements en carburant nous inquiètent. Nous avons une appréhension par rapport aux nouvelles dispositions du règlement sur ce point. Avec plus de quatre-vingt voitures au départ,  nous redoutons qu’il y ait un embouteillage lors des premiers arrêts aux pompes. On verra bien …. Pour le reste, la philosophie du Delahaye Racing Team est toujours la même : performance et rigueur, fun et convivialité aussi ! Après, que le meilleur gagne ! »

Rendez-vous dimanche soir à 17h30’ au baisser du drapeau à damier pour le bilan d’une course qui s’annonce passionnante.

Parti de la 7ème position sur la grille de départ suite à une pêche (au canard) pas trop mauvaise, Manu parvient à accrocher les deux voitures de tête pour réaliser une petite échappée sur ses poursuivants.

Après une course régulière de ses trois équipiers et zéro souci technique si ce n’est un manque de puissance et une température moteur un peu élevée, le quatuor de choc parvient à accrocher la 3ème place sur la piste (Derrière la voiture Kronos inscrite en guest) après l’abandon dans l’avant dernier tour d’un courant italien alors en seconde position.

Très bon résultat global en vue du championnat et encourageant la veille des prochains 3000 km de Francorchamps qui auront lieu début juillet.

Très beau succès de la paire française Alexandre Viron et Emmanuel Orgeval dans la seconde manche.

Si la petite bise soufflant sur Francorchamps samedi en fin d’après-midi est de nature à refroidir certaines ardeurs, il ne gêne guère les cadors de la VW Fun Cup qui, dès le début de la première manche, se livrent une bataille forcenée pour le leadership. Très en verve, Jérôme Huon (255) pointe aux avant-postes quand, au terme des 60 minutes, initiales, une intervention de la safety car provoque un regroupement général. Benoit Visnovsky, victime d’une touchette lors du premier tour ramene la 227 sur la jante. Le temps de changer la roule, le voila reparti pour un long run tout seul pour récupérer le peloton. La 264 se montre discrète mais présente dans le top 10.
Le premier fait important touche l’un des équipages en lice pour le titre, Philippe Crosset-Eric Gressens (Amusement Park), qu’un début d’incendie rejette définitivement sur la touche. Conséquence de cet abandon, une voie royale s’ouvre pour que la 255 monte sur le podium au championnat.  Au fil des tours, Jérome Huon, Laurent Richard et Gautier Enghisch demeurent aux avant-postes en dictant un rythme que la 19 de Michel Simul et Philippe Sistermans ont du mal à suivre. Hélas, la 255 devra jeter le gant à une vingtaine de minutes de l’arrivée, victimes d’un accrochage avec un retardataire au début de la « nouvelle portion ». La 264 finira en 6ème position prête à bondir en tête le lendemain matin. La 227 terminera en 19ème position.

Le XV de France vengé à Spa-Francorchamps…
Les sprinters sont à la fête, dimanche alors que le soleil commence seulement à inonder la cuvette de l’Eau Rouge. Dès les premiers tours, Emmanuel Orgeval (264) s’en donne à cœur joie et pointe en tête avec Maxime Soulet. La 227 quant à elle, menée par Benoit Visnovsky, se stabilise à la 6ème position et regarde la bagarre des hommes de tête. Pendant ce temps, Gautier Engisch sur la 255, parti de la dernière place avec un tour de retard suite au crash de l’aveil, remonte voiture par voiture dans le peloton.
Peu à peu le duo français Alexandre Viron-Emmanuel Orgeval (Rétrodor-Delahaye) prend ses distances pour s’adjuger la victoire dans cette manche de clôture du championnat, vengeant ainsi la défaite… du XV de France en finale de la coupe du monde de rugby. La 227 terminera 13ème et la 255 n’arrivera pas à remonter plus haut que la 18éme place.

 Classement – course 1 : 1. Simul-Systermans (Colson Racing) 55 tours ; 2. Debrus-Debrus-Gernaey (Acome Côté Passions) à 15’’092 ; 3. Ooms-Soulet-Verbist (School Racing Team) à 28’’972 ; 4. Cognon-Jussy-Bollen (666 Racing Team) à 38’’087 ; 5. Lembo-David (Allure Team 3) à 55’’551 ; 6. Viron-Orgeval (Rétrodor-Delahaye) à 58’’078 ; 7. Lemoine-Ferté (Groupe Lemoine) à 1’28’’471, 1ers en essence ; 8. Chimentin-Carlotto-Stefanelli-Jarach (Mich Sport) à 1’40’’526 ; 9. Magnoni-Portatadino (Nova Race Presidenziale) à 1’49’’451 ; 10. Lecluse-Boucha-Detiège (Ball Events) à 1’53’’268… 23. Dumpont-Fissette-Koning-Henin (CBRS Exodus) à 2 tours, 1ers en biplaces ; etc.

Classement – course 2 : 1. Viron-Orgeval (Rétrodor-Delahaye), 58 tours ; 2. Ooms-Soulet-Verbist (School Racing Team) à 40’’593 ; 3. Simul-Systermans (Colson Racing) à 1’27’’896 ; 4. Debrus-Debrus-Gernaey (Acome Côté Passions) à 1’39’’839 ; 5. Magnoni-Portatadino (Nova Race Presidenziale) à 2’08’’095 ; 6. Servais-Radet-Baudart (E-Race) à 2’20’’873 ; 7. Dubois-De Keijser-Maillet-de Fierlant-Pelle (Racing Club Partners) à 2’58’’784 ; 8. Cappelletti-Foglio-Bottazzi-Piron (Nova Race 2) à 1 tour ; 9. Olivier-Godart-Vermote (Allure Team) ; 10. Catalano-Pedon-Pedon (Cats) ; 11. Lecluse-Boucha-Detiège (Ball Events), 1ers en essence… 21. Pulinx-Rosoux-Chaballe-Pulinx (MPM Racing) à 3 tours, 1ers en biplaces ; etc. 
Classement cumulé : 1. Simul-Systermans (Colson Racing) 67 ; 2. Viron-Orgeval (Retrodor-Delahaye) 65,5 ; 3. Ooms-Soulet-Verbist (School Racing Team) 65 ; 4. Debrus-Debrus-Gernaey (Acome Côte passions) 64,5 ; 5. Magnoni-Portatadino (Nova Race Presidenziale) 60 ; 6. Cognon-Jussy-Bollen (666 Racing Team) 58 ; 7. Cappelletti-Foglio-Bottazzi-Piron (Nova Race 2) 56,5 ; 8. Lecluse-Boucha-Detiège (Ball Events) 56,5 ; 9. Servais-Radet-Baudart (E-Race) 55,5 ; 10. Devreker-Werckx-Termote (Euroracing) 53,5 ; etc.

La mythique course des 25h Fun Cup étant derrière nous, le paddock de la Fun Cup se déplace pour l’avant dernier meeting du championnat de Belgique en Italie, plus précisément sur le circuit moto du Mugello. Au programme, grand soleil, 35° à l’ombre et une piste qui dépasse les 45°. Autant dire que les Cox vont souffrir.

 

Vendredi, fin d’après-midi, première séance d’essais libres et découverte de la piste pour tous les pilotes du Delahaye Racing Team.

Sur la Fun Cup 227, pour Benoit Visnovsky, Gautier Engisch et Didier Clermont cela se passe sans encombre. Malheureusement on ne peut pas en dire autant de la 255, de Laurent Richard, Jérôme Huon et Alexandre Viron, qui, seulement 15 minutes après le début de la séance, sont victime d’une casse moteur.

Les hommes de chez Delahaye vont y passer la soirée et avant d’aller dormir, la 255 à un nouveau moteur. La voilà prête à courir.

Le timing de samedi, prévoit deux séances d’essais qualificatives de une heure chacune.

Les températures en matinée étant plus fraiches, c’est à ce moment-là que les pneus et les moteurs délivreront leur plein potentiel. C’est donc vraisemblablement la première séance qui dictera les positions dans les deux chapeaux.

Verdict, 17^ème place pour la 255 et 20^ème place pour la 227.

L’après-midi, comme prévu, l’étouffante chaleur fait tourner les voitures en moyenne une seconde moins vite que lors de la séance du matin.

Suite au tirage au sort, la 227 part de la 19^ème  et la 255 de la 20^ème position.

 

Dimanche, 9h10, départ de la première moitié de course.  Après quelques tours, la 227 rentre aux stands au ralenti. Heureusement ce n’est qu’un souci électrique mineur. Et l’équipage ne perdra que deux tours. Les voilà reparti le couteau entre les dents derrière tout le monde.

S’enchaine, pour les deux voitures, une belle remontée qui se terminera au bout de 3h à la 9^ème place pour la 255 et à la 21^ème place pour la 227.

La deuxième moitié de course étant la continuité de la première, c’est de la 9^ème et de la 21^ème position que s’élanceront respectivement la 255 et la 227.

 

Suite à un démarreur qui souffre de la chaleur, la 227 reste collée sur la grille de départ lors du tour de chauffe ce qui la fera partir en fin de peloton.

Benoît Visnovsky, à ce moment-là au volant de la 227, remonte avec une certaine aisance jusque dans le top 10.

La chaleur empêchant les pilotes de pousser les moteurs dans leurs derniers retranchements, le classement au passage sous le drapeau à damier en sera que peu modifié.

C’est donc à une honorable 7^ème place que termine la 255.

La 227, suite à sa belle remontée terminera quant à elle à la 18^ème place.

Au classement général cela donne une jolie 7^ème place pour la 255 et 10^ème pour la 227.

 

Nous vous donnons rendez-vous le 21,22 et 23 octobre à Francorchamps pour la dernière course qui scellera définitivement les positions au championnat.

Les protagonistes de la Fun Cup se sont retrouvés sur le circuit Jules Tacheny le week-end des 16 et 17 avril à l’occasion des Mettet Fun Races.

Pointé en tête du championnat après les deux manches d’ouverture disputées à Zolder, l’équipage Bouvy-Richard-Rummens entendait bien conforter son leadership. Dès les essais, le trio annonçait la couleur en occupant un long moment la 1^ère place du classement général. Soucieux de ménager la mécanique et sachant que la grille de départ fait à chaque fois l’objet d’un tirage au sort, les pilotes choisissaient de limiter volontairement le nombre de tours parcourus au volant de la Fun Cup 255 du Delahaye Racing Team et se contentaient de roder des plaquettes durant la seconde moitié de la séance. Trois équipages en profitaient pour améliorer leur temps, la Fun Cup 255 étant finalement créditée du 4^ème chrono.

« La voiture est bien réglée et les pilotes ont eu le temps de prendre leurs marques sur cette piste, inutile d’user moteur et châssis pour rien » expliquait Gilles Terlinden.

Le Delahaye Racing Team était également représenté par Engish et Clermont sur la Fun numéro 227, les deux pilotes étant associés à Visnowsky, un jeune pilote spécialiste du karting qui découvrait ici la Fun Cup.

A l’issue du tirage au sort effectué par une main dite innocente mandatée par l’organisateur, la 255 héritait de la 10^ème place sur la grille de départ tandis que l’honneur de la 2^ème place et donc de la 1ère ligne revenait à la 227 ! De quoi stresser quelque peu Engish poussé par ses coéquipiers de prendre le départ……

A 17h30’, les voitures s’alignaient sous les ordres du directeur de course qui actionnait le feu vert pour trois heures de course pour la majorité des concurrents, quelques minutes pour les deux Fun Cup du Delahaye Racing Team.

En effet, c’est tout d’abord Fred Bouvy sur la 255 qui se faisait percuter par un adversaire quelque peu optimiste avant même la fin du premier tour, provoquant un retour au stand inopiné. La sanction est immédiate : 6 tours perdus, le temps de procéder au remplacement d’un triangle arrière. Peu de temps après, c’était au tour de la 227 de rentrer au box pour des soucis de frein, la reléguant elle aussi dans les profondeurs du classement.

Le scénario est d’autant plus catastrophique que les deux voitures avaient réussi une belle envolée, Bouvy gagnant quelques places dès les premiers virages, Engish en cédant seulement deux sous la pression de la meute à ses trousses dès les premiers mètres. Les sociétaires du team Wavrien n’imaginaient certainement pas jouer la queue du classement d’entrée de jeu !

La suite de l’épreuve sera malheureusement à l’image des premiers instants, un mauvais sort s’acharnant de manière quasi égale pour les deux Fun Cup. Au lieu d’une course, on assistera à de longues séances de mécaniques qui auront pour seul mérite de mettre en évidence la dextérité et la rapidité des mécaniciens à changer les pièces endommagées par diverses touchettes et pannes assez inhabituelles. Dans la longue liste des pièces remplacées, on comptabilisera par exemple un disque de frein arrière brisé net, une casse plutôt rare.

Au classement final, les 33^ème et 36^ème places ne reflétaient que les soucis rencontrés et la désillusion du team.

Au bilan de ce premier jour, inscrivez « pas de chance ».

Le second round lancé à 12h20’ le dimanche voyait revenir sur la grille de départ les concurrents de la veille, la même météo printanière et surtout les pilotes des deux Fun Cup du Delahaye Racing Team assoiffés de revanche !

En fonction de la place acquise lors de la première manche, Fred Bouvy était contraint de prendre le départ en fond de grille. Pas de quoi inquiéter outre mesure l’inoxydable Fred qui réalisait une superbe remontée qui l’amenait en tête de course ! Un ravitaillement éclair de 14 secondes et c’est Laurent Richard qui repartait avec une avance d’une quinzaine de secondes qu’il maintiendra durant tout son relais. Nouveau changement de pilote express, c’était alors au tour de Yannick Rummens de débouler sur la piste toujours en tête, avec une avance constante d’une vingtaine de secondes. L’affaire semblait cette fois bien engagée.

A moins de trente minutes du drapeau à damier, la plus haute marche du podium semblait offerte au trio Bouvy-Richard-Rummens. C’était sans compter la maladresse d’un adversaire malheureux dans l’épingle du fond du circuit qui imposait la sortie de la safety car, au plus mauvais moment pour Rummens qui devait regagner les stands pour un dernier ravitaillement. Bouvy n’avait d’autre choix que de rejoindre la piste ….. en dernière position dans la longue file des voitures alignées derrière la voiture de sécurité. Au restart, le pilote Red Bull entamait donc sa seconde remontée fantastique de la journée mais le temps faisant défaut pour revenir sur les leaders, il coupait la ligne d’arrivée à la 4^ème place, à deux dixième du podium tant convoité.

Maigre consolation : Fred Bouvy aura signé le meilleur temps absolu de cette manche dans son avant-dernier tour, témoin de la vélocité des pilotes du Delahaye Racing Team.

Pour leur part, Engish, Clermont et Visnowsky auront également lutté tout au long des trois heures de course avec ténacité pour finir à la 17^ème place. Partis avec un tour de pénalité suite à une réparation effectuée hors parc fermé durant la matinée et malgré une petite visite dans un bac à gravier en cours d’épreuve, les trois équipiers ne se sont pas démontés et ont attaqué sans relâche, signant d’excellents chronos.

« On termine ce week-end avec un goût de trop peu mais on conserve notre bonne humeur ! On fera mieux la prochaine fois, c’est sûr ! » conclue Pierre Sevrin, philosophe.

Le Delahaye Racing Team laissera sans regret à Mettet les démons qui l’auront pourchassé deux jours durant pour rejoindre le circuit de Dijon fin avril, théâtre du prochain rendez-vous du championnat VW Fun Cup.

Le premier meeting de la saison VW Fun Cup 2011 s’est déroulé sous le soleil de Zolder, avec deux voitures engagées par le team dans la catégorie Diesel, pour les équipages Bouvy – Rummens – Richard et Engisch – Clermont – Hayon. Avec des résultats concluants en fin de weekend, la saison ne pourrait s’annoncer mieux pour eux.

Tout n’est néanmoins pas gagné dès le début, le tirage au sort déterminant la grille de départ de la première course n’étant malheureusement pas favorable aux deux voitures du team. Premier fait de course important dans la première partie, le champion en titre Michel Simul doit abandonner après que sa boite de vitesse ait lâché dans la rentrée aux stands. Avec le clan Colson en dehors de la course, c’est Acome Racing qui en profite et se place en haut du podium. Les deux Fun Cup du Delahaye Racing pointent quant à elles en 7^ème et 8^ème position.

La grille de départ est plus favorable aux équipages du DRT dans la seconde manche, et une série de problèmes rencontrés par les principaux adversaires permettra à Fred Bouvy de remonter férocement vers la tête du peloton, qu’il se disputera plus tard avec la Fun Cup du Colson Racing tout en creusant l’écart avec le reste des concurrents.  Et ce sera finalement l’équipage Bouvy – Rummens – Richard qui remportera la deuxième manche, inscrivant ainsi le Delahaye Racing en tête provisoire du championnat. L’équipage Engisch – Clermont – Hayon réalise également un très bon premier weekend, en terminant la seconde manche en cinquième position.

Prochaine manche les 1§ et 17 avril à Mettet.

Classement – course 1 : 1. Nava-Colman-Chouvel (Acome Racing), 53 tours ; 2. Dubois-Dubois-Maillet-de Fierlant-Pelle (Racing Club Partners) à 01.204 ; 3. Janssens-De Kimpe-De Groof (X-Pect Motorsport) à 19.425 ; 4. Debrus-Charlier-Debrus (Acome Côte Passions) à 39.192 ; 5. Cognon-Bollen-Jussy (666 Racing Team) à 49.628 ; 6. Baudart-Radet-Serbais (e-Race) à 51.855 ; 7. Engisch-Clermont-Hayon (Century Delahayen Racing) à 1.07.230 ; 8. Bouvy-Rummens-Richard (Delahaye Racing) à 1.13.158

 

 

Classement – course 2 : 1. Bouvy-Rummens-Richard (Delahaye Racing) 132 tours ; 2. Simul-Systermans (Colson Racing) à 01.292 ; 3. Dupon-Cools (Team Dupon) à 1 tour, 1ers en essence ; 4. Baudart-Radet-Servais (e-Race) ; 5. Engisch-Clermont-Hayon (Century Delahaye Racing) à 2 tours

Le championnat VW Fun Cup touche à sa fin, mais rien n’est encore fait après les deux manches de 150 minutes disputées le weekend des 2 et 3 octobre.

Lors de la première course, la pluie a commencé dès les premières minutes. C’est alors Fred Bouvy qui est au volant, très à l’aise sous ces conditions. Il garde sa première place héritée lors du tirage au sort, malgré les assauts de la Fun Cup du Kronos Racing et celle de la formation VV Speed. Mais c’est surtout avec le MTE Racing que va se disputer la victoire. Au gré des arrêts au stand, la #255 du Delahaye Racing s’adjuge la première position, à moins de deux secondes de la deuxième place. Les trois pilotes de l’équipage méritent amplement cette victoire et comptent bien la reconduire lors du second run.

La météo est plus clémente au départ de la deuxième course. Néanmoins, beaucoup hésitent à remettre les setups pour piste sèche dès lors que le ciel reste menaçant. Ce sont toujours les mêmes équipages qui se battent à l’avant, jusque dans les derniers tours. L’équipage Fred Bouvy – Yannick Rummens – Gautier Engisch reste dans le coup, mais ne pourra malheureusement pas faire mieux qu’une sixième place.

Au classement final du championnat, le Delahaye Racing reste deuxième avec 294 points, très proche de la voiture du Colson Racing (331 points). Affaire à suivre…

Les six heures de la course de VW Fun Cup du meeting de Francorchampagne auront été palpitantes du début à la fin. La n°255 du Delahaye Racing Team termine en deuxième position à un peu plus d’une seconde de la première place.

Le premier relais est assuré par Fred Bouvy, qui part de la 14eme place suite au tirage au sort. Il se fraye rapidement un chemin jusqu’en sixième position, et ensuite jusque le devant du peloton où il joue plusieurs fois entre la deuxième et la troisième place.

Gautier Engisch prend la piste au deuxième relais et ressort cinquième. Il sera troisième au moment de laisser le volant à Damien Coens pour le relais suivant. La n°255 ressort assez vite de la pitlane, en sixième place, et remontera à la régulière jusque la 4eme place.

Quatrième pilote à prendre le volant, Yannick Rummens profite des ravitaillements des concurrents et d’un problème mécanique sur la n°127 pour se hisser 3eme. Son relais sera néanmoins écourté par l’entrée de la safety car, au 57eme tour.

Et c’est à partir de ce moment que tout commence à se corser… Fred Bouvy se remet dans le baquet et reste en deuxième position lorsqu’il revient de son ravitaillement, alors que la safety car est encore en piste. Les trois premiers se tiennent dans une seconde, et il faut lâcher les poursuivants pour éviter de les faire profiter de l’effet d’aspiration. S’en suit une fabuleuse bataille pour la première place, qui change tous les trois tours.

Lorsque Gautier Engisch reprend du service pour le sixième relais, il est troisième juste derrière la n°19 du Colson Racing. Les deux VW vont rapidement dépasser la voiture de tête et encore une fois se battre pour la première marche du podium. Il apparaît clair qu’elle se jouera entre ces deux-là…

La safety car va encore une fois intervenir suite à l’incendie d’une des concurrentes dans le dégagement de l’entrée du double gauche. Damien Coens, qui vient de prendre la place de Gautier Engisch, est très proche de la n°19 et ne sera plus inquiété par la n°54, qui a pris du retard suite à un ennui technique.

Les derniers tours sont rebondissant. Yannick Rummens ressort deuxième, mais la n°19 doit encore ravitailler. Il passe donc premier, mais se fait rattraper. Ils se disputent la première place pendant quelques tours, mais la n°255 sera finalement deuxième, avec seulement 1’’118 de retard.

Au championnat, les positions du classement ne devraient pas bouger. Prochain meeting à Zolder, le premier weekend du mois d’octobre.