24H Zolder : le point après 10H de course

Les heures filent à vitesse grand v alors que pourtant 14 Heures de course restent au programme des concurrents. Rien de particulier à signaler au cours des deux dernières heures de course si ce n’est un arrêt – prévu – pour la Ferrari afin de remplacer les plaquettes de frein avant. Pas de quoi perdre pour autant sa position sur le podium avec une belle 3ème place et un viatique de 4 tours sur son plus proche poursuivant. En tête, c’est bel et bien notre Mégane qui continue à aligner les tours en bagarre avec la Porsche ProSpeed répondant au règlement technique GT2…

Le classement après 10 Heures de course :

  1. Renault Megane Trophy – Delahaye Racing : 353 Laps
  2. Porsche 911 GT3 RS – ProSpeed Competition : +1’30’’
  3. Ferrari F430 GT3 – Francorchamps Motors by Delahaye : + 5 Laps
  4. Porsche 911 GT3 Cup S – First Motorsport : + 9 Laps
  5. BMW M3 Silhouette – KS Motorsport: + 13 Laps

24H Zolder : le point au tiers de la course

Pas de changement en tête de la meute au tiers de la course avec toujours le bolide du constructeur au losange qui continue à tourner comme une horloge. Derrière, les places restent fort disputées avec 3 voitures regroupées dans le même tour dont notre Ferrari pilotée pour le moment par Christian Kelders. Face à elle, deux rivales historiques du cheval cabré, les Porsche.

  1. Renault Megane Trophy – Delahaye Racing : 281 Laps
  2. Porsche 911 GT3 Cup S – First Motorsport : + 2 Laps
  3. Porsche 911 GT3 RS – ProSpeed Competition : + 2 Laps
  4. Ferrari F430 GT3 – Francorchamps Motors by Delahaye : + 2 Laps
  5. Viper GT1 – AD Sport : + 6 Laps

24H Zolder : le point après 6H de course

Le quart de la course vient d’être franchi sur le tracé limbourgeois. Pour la 1ère fois depuis le début de l’épreuve, c’est la Mégane DRT qui pointe en haut de la feuille des résultats avec 216 tours parcourus. Non loin derrière on retrouve la Porsche du clan ProSpeed qui vient à l’instant de gagner une position sur la Ferrari Francorchamps Motors by Delahaye à la faveur des ravitaillements. Cela n’empêche pas cette dernière de récolter les 10 points offerts au leader de la catégorie GT3 au terme des 6 premières heures de course.

Le classement après 6H de course :

  1. Renault Megane Trophy – Delahaye Racing : 216 Laps
  2. Porsche 911 GT3 RS – ProSpeed Competition : + 0’56’’
  3. Ferrari F430 GT3 – Francorchamps Motors by Delahaye : + 1 Lap
  4. Porsche 911 GT3 Cup S – First Motorsport : + 2 Laps
  5. Viper GT1 – AD Sport : + 4 Laps

24H Zolder : le point après 4H15 de course

Après un peu plus de quatre heures de course, les positions commencent à se décanter et les écarts à s’agrandir. Derrière la Porsche ProSpeed, en tête de l’épreuve mais avec un ravitaillement de moins, ce sont respectivement la Ferrari et la Mégane du Delahaye Racing Team qui pointent le bout de leur capot. Et sachant que depuis le départ le quatuor Goossens/Kumpen/Sougnez/Soulet se borne à privilégier la stratégie mise au point par Thierry Tassin, à savoir n’accélérer qu’à la tombée de la nuit – soit maintenant -, tout semble se dérouler comme planifié. Du côté de la Ferrari, les chronos continuent à tomber même si une alerte au niveau du démarreur a été signalée lors du dernier ravitaillement avec la possibilité, si cela devait être nécessaire, de remplacer ledit système.

Le classement après 4H15 de course :

Porsche 911 GT3 RS – Rudy Penders : 159 Laps

Ferrari F430 GT3 – Christian Kelders : + 1’30

Renault Megane Trophy Endurance – Maxime Soulet : + 1 Lap

Porsche 911 GT3 Cup S – François Verbist : + 3 Laps

Viper GT1 – Ron Marchal : + 3 Laps

Dodge Viper Comp. Coupé GT3 – Rafael Vanthoor : + 4 Laps

24H Zolder : le point après 2H de course

Deux voitures au départ des 24 Heures de Zolder pour le team Delahaye et deux ambitions finales identiques. Pour autant, la stratégie appliquée pour la Ferrari et la Renault sont diamétralement différentes. Ainsi, alors que la Ferrari doit marquer un maximum de points en vue du championnat Belgian GT, la Renault n’a qu’une seule idée en tête : être devant à 16 Heures ce dimanche et pas (obligatoirement) avant. Conséquence logique, sur la piste, après deux heures de courses, la Ferrari attaque en permanence et pointe en 2ème position du général (et en 1ère de sa catégorie) à 25 secondes de la surpuissante Dodge Viper GT1.

De son côté, la Mégane aligne les chronos – très – réguliers mais à un rythme permettant de préserver la mécanique si besoin en est. Pas de point à prendre après 6 Heures ou 12 Heures pour la Renault au contraire de la Ferrari mais bien le prestige d’un éventuel podium au bout du double tour d’horloge. À ce petit jeu, la Mégane se classe actuellement 5ème (1er en catégorie Silhouettes) avec un peu plus d’un tour de retard.

Le classement après 2 Heures de course :

  1. Viper GT1 – Ron Marchal : 71 Laps
  2. Ferrari F430 GT3 – Damien Coens : + 25’’
  3. Porsche 911 GT3 Cup S – Ruben Maes : + 1’09
  4. Porsche 911 GT3 RS – Franz Lamot : + 1’31’’
  5. Renault Megane Trophy Endurance – Anthony Kumpen : + 1 lap
  6. Mosler MT900 GT3 – Andrew Beaumont : + 1 Lap

Ferrari F430 GT 3 : on va tout faire pour gagner aussi !


Les 24 Hours of Zolder sont le point culminant du championnat BGTC, personne ne l’oublie. Le nombre de points attribués est d’ailleurs doublé pour cette épreuve, avec un classement au terme de l’épreuve mais aussi deux classements intermédiaires après 6 et 12 heures de courses donnant chacun lieu à l’attribution de la moitié des points d’une manche normale. C’est potentiellement 40 points possibles pour l’équipage qui dominera l’épreuve.

Fred Bouvy et Damien Coens savent calculer et comptent profiter du double tour d’horloge limbourgeois pour refaire leur retard au championnat.

Christian Kelders et Kurt Mollekens seront leurs associés dans cette chasse aux points. Pour ce faire, une arme : la Ferrari F 430 du garage Francorchamps Motors. La belle italienne est l’objet de toutes les attentions. L’équipe n’a rien oublié de sa participation à l’édition 2008 de l’épreuve et a su en tirer de nombreux enseignements qui ont été mis à profit pour peaufiner la voiture jusque dans ses moindres détails.

« J’ai changé d’auto mais pas d’équipe ! » s’exclame Christian Kelders avec un sourire amusé lorsqu’on lui demande ses premières impressions. « Plus sérieusement, nous avons réalisé le 5ème temps des essais, c’est pas mal mais j’avoue que j’espérais mieux. Il est vrai que Fred a été gêné dans chacune de ses tentatives  de tour chrono. Soit. Les essais ne sont pas la course. ».

Coéquipier habituel de l’inusable Fred Bouvy en BTCS, le luxembourgeois Christian Kelders  a ici l’occasion de comparer la Ferrari F 430 GT3 qu’il découvre face à la Renault Mégane Trophy Endurance S1, un exercice intéressant à plus d’un titre.

« La Ferrari est un tout petit peu plus confortable que la Mégane et peut-être moins exigeante, c’est une autre approche de la course automobile, des voitures pensées à la base de manière très différentes. Il n’en reste pas moins qu’elle est terriblement performante et qu’elle constitue une arme redoutable. J’ai aussi trois excellents équipiers, nous formons un équipage homogène qui allie performance et bonne entente, ça compte ! ».

La tactique de course ? Top secret …… Une certitude : avec une autonomie de 1h10’, les nombreux passages aux stands devront être bien gérés. Pour le reste, il faudra rouler, rouler et rouler ! Pas de mystère à ce niveau-là, il faut savoir enchainer les tours à un bon rythme sans faire de faute et en ménageant la mécanique. Il vaut parfois mieux attendre 2’’ avant de doubler un concurrent que  de se précipiter et de prendre trop de risques. Les quatre compères le savent bien, on ne roule pas de la même façon dans une épreuve de longue haleine que dans un sprint de 90 minutes.

On laissera le mot de la fin à Pierre Sevrin, l’un des deux patrons du Delahaye Racing Team :

« Nous avons une belle carte à jouer avec la Ferrari GT 3. L’association du Garage Francorchamps et du Delahaye Racing Team gagne en expérience à chaque course, il faut valoriser ici le travail accompli tant au niveau du résultat final que par rapport au championnat. Comme dans toute course d’endurance, aller au bout constituerait déjà une victoire mais nous espérons bien faire une bonne moisson de points et goûter au Champagne du podium. Maintenant cela reste une course et sur vingt-quatre heures tout est possible. On va nous aussi croiser les doigts – mais pas les bras !- jusqu’à dimanche 16h ! ».

Renault Mégane DRT : on va tout faire pour gagner !

Relevant pour la première fois le grand défi des 24 Hours of Zolder, la Renault Mégane Trophy Silhouette Delahaye a déjà confirmé ses grandes ambitions lors des essais disputés mercredi et jeudi sous la canicule. Au terme des cinq heures de séances qualificatives, la splendide Silhouette rouge a décroché un inattendu quatrième chrono absolu, le meilleur des Silhouettes, à deux secondes seulement de la pole signée par l’intouchable Chrysler Viper GT1, mais surtout à un dixième de seconde à peine de la plus rapide des GT3, juste devant l’autre voiture du team Delahaye-Francorchamps Motor, une GT au Cheval Cabré.

Une Renault battant en performances pures des Ferrari, Dodge, Lamborghini, BMW, Mosler ou Ford Mustang, c’est déjà un exploit signé Maxime Soulet avec un chrono de 1.34.0 sur une piste pourtant loin d’être rapide en raison de la chaleur. « Cette Mégane est vraiment fantastique, le châssis et la boîte de vitesses sont extraordinaires, il manque juste encore un peu de chevaux. On en veut toujours plus, » confie Max à qui on avait confié le seul train de pneus neufs et la mission de qualifier l’auto dans le Top 6. Un premier objectif plus qu’atteint : « J’ai réalisé mon meilleur temps de nuit, à la lueur des projecteurs éclairant désormais bien la piste, avec une température un peu plus fraîche. »

Endossant bien volontiers le rôle de capitaine de la « Dream Team » réunie par Renault et ses partenaires, Marc Goossens ne tarissait pas d’éloges non plus à l’égard d’une monture et d’une équipe découvertes la semaine dernière. « Cela me rappelle la Formule 3, je situerais cette Mégane entre le kart et un proto LMP2. La tenue de route est phénoménale. Le freinage impressionnant, » s’exclame le « Goosse » qui, à 39 ans, vise un cinquième succès dans la classique limbourgeoise. « Notre plus grande force, en dehors de la voiture, est notre homogénéité : on est tous dans la même seconde et on a tous quasi la même taille à quatre cm près et le même poids, entre 69 et 72 kg. C’est l’idéal pour une endurance. »

Issu de la Formule Renault 1.6, le jeune Ludovic Sougnez participe à ses premières 24 Heures de Zolder dans les meilleures conditions. C’est aussi lui qui possède le plus d’expérience des grosses Silhouettes. « La Renault a clairement moins de puissance que la BMW ou la Mazda que j’ai pu imposer ici, mais cela est compensé par une boîte de vitesses au volant permettant de passer les rapports plus vite et par une tenue de route digne d’une monoplace. Elle colle vraiment à la piste et procure un réel plaisir de pilotage. Maintenant, j’ai bien compris que ce week-end le but pour moi n’est pas d’aller le plus vite possible, mais de tenir un rythme et de démontrer que je peux aussi être un très bon pilote d’endurance. L’équipe a un objectif bien précis : gagner. Et je compte bien apporter ma pierre à l’édifice en redoublant notamment de prudence lors des dépassements des concurrents plus lents, les plus dangereux n’étant pas nécessairement ceux pilotant les plus petites autos… »

De son côté, le leader du championnat FIA GT et récent vainqueur des 24H de Spa Anthony Kumpen est aussi séduit par les qualités routières de la plus sportive des Mégane. « C’est la première fois que je pilote ce type d’auto et celle n’a rien à voir avec le pilotage d’une GT. J’ai très peu roulé en essais, mais je suis confiant. Les Viper GT1 sont intouchables sur un tour. Elles n’ont pour moi rien à faire dans cette course. Mais ce n’est pas grave. Au final, avec la compétitivité de l’auto, sa fiabilité, l’expérience du team, un des si pas le meilleur du paddock, et surtout l’équipage que nous possédons, j’estime que nous avons le meilleur package global pour remporter cette course. Ce serait la cinquième fois pour moi, mais surtout la première fois qu’un pilote remporte les 24H de Spa et de Zolder la même année. J’ai hâte d’être au départ. »

Un envol que prendra Marc Goossens après avoir participé samedi matin au warm-up.

« Vu la valeur de tous nos pilotes, j’ai décidé d’établir les relais par ordre alphabétique, » confie Thierry Tassin, nommé responsable sportif de l’équipe, comme lors de la première victoire aux 12H de Spa en 2007 et lors du podium aux 24H de Dubai début 2008. « Ce sera donc Goossens, Kumpen, Sougnez et puis Soulet. »

Pas trop dur de devoir gérer une équipe de quatre as ?

« C’est toujours plus facile que de devoir manager deux très bons pilotes et deux « peintres ». La sauce a bien pris, » confie le quadruple vainqueur des 24H de Francorchamps descendu de sa chaise de juge-arbitre de tennis du haut de laquelle il possède une meilleure vision globale de la situation et de la piste. « Ce sont tous des team players, des professionnels qui savent ce qu’ils ont à faire. Ils respecteront les consignes de prudence. L’équipe compte sur eux. » Quant à la tactique, pas question de la dévoiler…

« Je souhaiterais juste que nous soyons aux avant-postes vers 4h du matin. Je connais les ambitions du team. Je sais pourquoi nous sommes là. Mais je sais aussi qu’il faut toujours un peu de chance pour remporter une épreuve de 24 heures. Il faudra éviter les embuches et perdre le moins de temps possible au stand. L’équipe Delahaye est bien rodée pour cela. Ils connaissent leur voiture par cœur. On a volontairement peu roulé aux essais. Notre roulage s’est limité à 236 km sur les deux jours. On ne gagne pas une course de 24 heures aux essais. On a préféré épargner une mécanique soumise à rude épreuve ici, surtout s’il fait chaud. »

On laissera le mot de la fin à Gilles Terlinden, l’un des deux patrons du Delahaye Racing Team. « Cela fait trois ans que nous attendions d’avoir l’autorisation de participer avec notre Silhouette endurance à une épreuve de 24 Heures en Belgique. Zolder est certainement le tracé le plus exigeant. Aller au bout constituerait déjà une victoire pour une première. Mais nous sommes des sportifs avec de grandes ambitions. On veut placer la barre le plus haut possible et on ne veut pas se contenter d’une victoire de catégorie. On va essayer de battre toutes les GT, les GT1, GT2 et GT3. Ce serait fantastique pour Renault et tous les partenaires qui nous soutiennent dans ce projet. On a fait tout ce qui était possible, soigné les moindre détails. Maintenant cela reste une course et sur vingt-quatre heures tout est possible. On n’a plus qu’à croiser les doigts – mais pas les bras !- jusqu’à dimanche 16h. La journée de repos est bien utile. Ce soir, tout le monde sera tôt dans son lit pour se préparer au mieux à la nuit blanche de samedi. Celle dont on rêve tous depuis des semaines…»

24 Hours of Zolder : la Renault Mégane Trophy Endurance déjà en piste !

Alors que pour beaucoup la première quinzaine du mois d’août est encore synonyme de vacances, l’ambiance est résolument studieuse au sein du Delahaye  Racing Team depuis déjà un certain temps. Avec pas moins de deux voitures engagées aux 24 Hours of Zolder, la concentration est intense dans les ateliers de Wavre.

En guise de répétition générale, Anthony Kumpen, Marc Goossens, Maxime Soulet et Ludovic Sougnez étaient réunis ce jeudi 13 août 2009 dans les stands du circuit limbourgeois pour une première prise en main de la Renault Mégane Trophy Endurance, sous l’œil attentif de Thierry Tassin. Le multiple vainqueur des 24h00’ de Francorchamps sera e effet de la partie en tant que coordinateur sportif, une fonction ou son expérience et son sens tactique seront des atouts précieux pour le team.

Malgré une météo maussade et une pluie tenace, les quatre pilotes ont pu effectuer deux runs de huit et six tours chacun comme prévu dans le timing du team. Premières impressions : la voiture est  performante et le quatuor déjà très à l’aise à son volant !

La voiture frappée du célèbre losange a déjà démontré ses capacités à maintes reprises – deux titres en championnat BTCS, deux victoires aux 12h00’ de Spa, un podium lors d’une première participation aux 24h00’ de Dubaï, …. – et une confiance légitime règne dans le team. Les pilotes alignent quant à eux une expérience et des palmarès qui ne laissent aucun doute quant à leurs ambitions pour cette course : la victoire !

Il n’en reste pas moins que chacun prépare avec beaucoup d’attention cet important rendez-vous. Ce test day était l’occasion d’un premier briefing avec les pilotes et le team, une occasion de peaufiner une multitude de détails et de définir une première ébauche de stratégie de course. Une course de 24 heures se gagne autant sur la piste que dans les stands, tout le staff en est bien conscient.

Pour diverses raisons, la Ferrari F 430 n’a pas participé à cette séance d’entrainement. Elle sera néanmoins elle aussi une redoutable prétendante à la victoire finale. La pointe de vitesse de Fred Bouvy et Damien Coens  est connue, celle de Christian Kelders et de Kurt Mollekens ne fait également aucun doute.

La rivalité fraternelle des deux bolides du Delahaye Racing Team sera arbitrée par plus de quarante concurrents, ne l’oublions pas, une raison majeure pour poursuivre sans relâche la préparation entamée depuis plusieurs semaines.

Vous pourrez suivre l’épreuve par le biais de nombreux reportages TV, sur le site du team à l’adresse www.delahaye-racing.com , également sur le site de l’organisateur de l’épreuve à l’adresse www.24u.be

et bien évidemment sur le circuit même afin de profiter de l’ambiance et des sensations extraordinaires distillées par cette course devenue depuis plusieurs années une classique du calendrier automobile belge.

See you in Zolder next week !

25h00’ VW Fun Cup : le quatrième combat des gladiateurs du BGTC !

Quatrième meeting de la saison pour le BGTC à l’occasion des 25h00’ Fun Cup, le rendez-vous spadois de ce début juillet débute sous la grisaille et les averses. A l’image de cette météo peu conforme à la saison, les résultats engrangés par l’association Francorchamps Motors / Delahaye Racing Team vont s’avérer quelque peu en en demi-teinte.

On l’aura à nouveau constaté lors des essais : la lutte est somptueuse, les bolides déboulent dans le Raidillon à des vitesses extraordinaires, le spectacle est de toute beauté. Pour reprendre les expressions d’un chroniqueur, les pilotes sont de vrais gladiateurs des temps modernes, leurs armes sont redoutables et leur entrée dans l’arène est toujours un moment impressionant. Fred Bouvy et Damien Coens peuvent légitimement être fiers d’appartenir à cette élite !

Vendredi, les compétiteurs subissent dès le matin une météo très variable qui vient compliquer singulièrement la gestion des séances libres et qualificatives. Un quatrième temps et un sixième temps viennent sanctionner les combats de Fred et Damien, un bilan jugé satisfaisant compte tenu des conditions climatiques.

A 18h00’, les voitures s’alignent sur la grille de départ, panneaux 10’ puis 5’, le staff laisse Damien se concentrer, c’est parti pour 60 minutes.

La Porsche de Bert Longin prend assez vite un petit avantage devant Koen Wauters et Tim Verbergt, Damien  Coens étant dans leurs échappements pour former avec eux un quatuor très rapide. Las, en délicatesse avec une voiture à l’équilibre précaire, Damien part à la faute et effectue un tête-à-queue qui lui fait perdre le contact avec les leaders.

Le ravitaillement est – comme toujours – parfaitement géré et Fred Bouvy s’élance ensuite pour le 12ème tour de la F 430 Red Bull. Malgré tous ses efforts et de bons chronos, il devra lui aussi constater l’équilibre problématique de l’auto. Il terminera en sixième position, à 55 ‘’ de la voiture de tête.

Pas plus de chance pour le samedi matin : la météo est toujours aussi détestable ! A 11h55’, les voitures se lancent à l’assaut du Raidillon dans un grondement de tonnerre. Si Fred Bouvy se positionnait au 8ème rang à l’entame de la montée des Combes, il reprenait après quelques tours une place plus conforme à son talent et à la vélocité de sa Ferrari, soit la 3ème position. La hiérarchie établie ne connaitra plus de réel changement jusqu’à l’ouverture de la fenêtre de ravitaillement.

Changement de pilotes éclair, Damien Coens est parti pour la seconde partie de la course. Très vite, il devra prudemment renoncer à une place sur le podium au profit de la Ford GT. « La voiture décroche de l’arrière et là, elle devient irrattrapable » jette Damien d’un ton dépité dans les casques radio du staff. La piste froide et glissante n’arrange rien, évidemment ….. Au terme de 23 tours parcourus, la F 430 fini donc en 4ème position.

« Nous avons le deuxième meilleur temps de cette seconde manche, la voiture est donc performante ! Il y a un souci, peut-être au niveau des pneus. Il faut résoudre cela pour la fin de la saison » résume Gilles Terlinden.

La vie de gladiateur n’est pas de tout repos, vous l’aurez compris !

Prochain combat : les 24h00’ de Zolder, un rendez-vous très important dans l’optique du championnat auquel l’équipe se prépare déjà.

See you in Zolder ?

Une 2ème place qui vaut son pesant… de plomb !

En tête du championnat à l’abord du sprint final vers des lauriers nationaux qui restent bien sûr l’objectif du team Delahaye, les deux courses de ce week-end en BTCS promettaient d’être disputées. Et comme prévu, elles le furent. Avec une marge de manœuvre de 27 points sur leur plus proche poursuivant au championnat (40 points sont distribués par week-end), il n’était pourtant pas question de déjà se reposer sur des lauriers toujours trop hypothétiques. Objectif du week-end: maintenir son avance au championnat sans prendre de lest permanent pour les courses à venir. Objectifs confirmés par les résultats des essais avec un bon 6ème chrono de Christian Kelders et ni plus ni moins que la pole position pour Fred Bouvy utilisant à merveille le potentiel de sa Renault.

Lors de la course 1, au restart de la meute suite à un accrochage au Raidillon entre l’Audi A4 et la Jag’ X-Type, Christian Kelders se faisait surprendre au freinage de la Source et partait en tête-à-queue. Plus de peur que de mal pour le pilote Delahaye qui perdra néanmoins un paquet de secondes dans l’affaire. Mais encore une fois, les malheurs des uns, les maladresses des autres et la maestria de Fred Bouvy allaient façonner le classement. Revenu à quelques secondes de l’avant de la course, le pilote RedBull fleurtait sans discontinuer avec le temps pivot sans jamais le dépasser. Mis sous pression, ses adversaires passaient quant à eux un à un sous ce temps réglementaire obligeant notamment les deux Kia du Chad Racing à repasser par la voie des stands et permettant ainsi à la Mégane Delahaye de monter sur le podium. Le résultat final se dessinera finalement quelques minutes plus tard avec une Mazda à l’agonie offrant sur un plateau la seconde position derrière la BMW de Maes/Van Bellingen.

La course 2 allait quant à elle se terminer également par une 2ème place. Pourtant, l’épreuve allait prouver, si cela était encore nécessaire, les limites d’un règlement de plus en plus incompréhensible pour le spectateur non initié. En tête de la course avec une trentaine de secondes d’avance à l’abord du dernier tour, la Mégane Delahaye doit faire face à un dilemme : d’un côté gagner l’épreuve méritoirement, prendre les points de la victoire mais se farcir pour tout le reste de la saison 50 kilos de lest en permanence ou bien d’un autre côté terminer second et récolter 3 points en moins mais avoir la certitude de disposer d’une voiture pouvant se battre à la régulière face à des concurrents coriaces mais léger. Sachant que la voiture nous précédant n’était pas une menace au championnat, le choix était vite fait… La victoire a toujours coulé dans les veines du team wavrien, et encore plus depuis l’arrivée de cette magnifique Mégane dans nos ateliers. Reste qu’entre une victoire dans une des deux manches d’un meeting qui ne rapporte ni plus ni moins de points que les autres et un titre en fin de saison dans le championnat de Belgique réservé aux voitures de tourisme, le choix semble logique.