Hansen/Toubon défendent leur 9ème place au Rallye du Condroz

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Au terme des 3ème et 4ème boucles de ce 39ème Rallye du Condroz, l’équipage de la Subaru Impreza WRC numéro 9 défend âprement sa neuvième place au classement général.

Constamment dans le haut du classement, Lionel Hansen associé à André Toubon réalise des prouesses pour tenir la Subaru ex-usine sur la route : « C’est ulta-glissant, il y a de la terre partout ! » explique André Toubon, très concentré sur ses notes.

Petite alerte à l’issue de la 3ème boucle : un mécanicien a repéré un soufflet de cardan endommagé. L’intervention mécanique est immédiatement décidée, il est en effet illusoire d’imaginer poursuivre la course sans procéder au remplacement de ce cardan. Si le staff du Delahaye Racing Team – soutenu par des mécaniciens du team First, voisin de paddock – réalise l’opération en un temps record, la voiture se présente néanmoins avec trois minutes de retard au contrôle horaire qui suit la sortie du parc d’assistance.

Pas de quoi déstabiliser le pilote brabançon qui repart de plus belle pour les 3 dernières spéciales de la journée.

La nuit ajoute bien évidemment une difficulté supplémentaire à une épreuve qui n’en manquait déjà pas. « À certains endroits, la lumière des phares est renvoyée par des murs ou des haies, c’est aveuglant, il faut le temps de s’habituer, de trouver ses repères » commente Lionel Hansen. «  Avec la nuit, il y aussi une fine couche d’humidité  qui est venue se déposer sur la boue déjà bien glissante. Il faut redoubler de prudence. On verra demain comment seront les routes, ce sera peut-être pire qu’aujourd’hui. De toute façon, on roulera avec la même philosophie : terminer l’épreuve ! Nous sommes 9ème pour l’instant, c’est bien. On prend beaucoup de plaisir au volant de cette voiture qui est extraordinaire. On va continuer sur le même rythme ».

Avec 141 équipages survivants, cette première journée a tenu toutes ses promesses. Le parcours est difficile, truffé de pièges, cassant par endroits, le spectacle est somptueux pour les spectateurs venus comme chaque année en nombre. Dans cet enfer, la domination de Casier/Vyncke n’en prend que plus de valeur, l’excellente prestation de Hansen/Toubon aussi.

Rendez-vous demain dès 9 Heures pour deux nouvelles boucles de cinq spéciales chacune, soit 76 kilomètres de tronçons chronométrés …… et des pièges à chaque mètre !

Rallye du Condroz : Hansen/Toubon dans le top 10 après 2 boucles.

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Alors que la belle Subaru Impreza WRC S10 ex-Solberg se dirige vers la sixième étape spéciale de Marchin longue de 21 kilomètres, les mécaniciens du Delahaye Racing Team retaillent des pneus en prévision des prochaines boucles. « Le fait de retailler les pneus permet de mieux évacuer la boue. Dans ces conditions extrêmes, ça fait une sérieuse différence par rapport à des pneus d’origine » explique Gilles Terlinden. Un technicien du manufacturier Michelin passe justement, il porte son regard d’expert sur le travail réalisé.

Sortie de la spéciale, 9ème rang au classement général, direction le parc d’assistance.

Les mécaniciens se jettent sur la voiture, ils ont une dizaine de minutes pour assurer la maintenance et réparer d’éventuels dégâts.

« Ça glisse énormément, j’ai fait un tout droit. J’ai ramassé de la boue mais c’est tout. A trois reprises, j’ai voulu hausser le ton dans des parties sinueuses, à chaque fois j’ai manqué de sortir ! I Dans ces contexte, il ne faut vraiment pas prendre de risque » explique Lionel Hansen en observant le travail du staff technique. Pendant ce temps-là, André Toubon s’isole pour relire ses notes.

La grille de protection du radiateur d’eau légèrement abîmée est rapidement remise en place, la boue évacuée du fonds plat et des jantes, les vitres nettoyées, les niveaux et les pressions vérifiées. C’est reparti pour une troisième boucle.

« Nous avons déjà monté la rampe de phares additionnels, il risque de faire déjà sombre à la fin de cette boucle, la nuit tombe vite » explique Pierre Sevrin. « À part la grille de radiateur que nous avons du réparer, la voiture est impeccable et fonctionne parfaitement bien. Rien à signaler ! ».

39ème Rallye du Condroz : l’équipage Hansen/Toubon et le Delahaye Racing Team au départ !

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Le jour se lève à peine lorsque la Subaru Impreza WRC n° 9 avec à son bord l’équipage Hansen/Toubon grimpe le podium de départ installé au cœur de Huy, avant de s’élancer sur le parcours de la 39ème édition du mythique Rallye du Condroz.

Si André Toubon en est à sa neuvième participation comme co-pilote, Lionel Hansen s’aligne ici pour la seconde fois. Le duo vise une place dans le top 10, un résultat tout à fait à leur portée.

Pluie, boue et feuilles mortes sont au rendez-vous, c’est un menu classique pour ce rallye qui s’annonce comme chaque année dur et sélectif.   « Ici, c’est toujours difficile, il y des pièges partout, des changements d’adhérence, de l’eau et de la terre dans chaque virage. Avant tout, il faut finir ! » explique un concurrent.

« Je vais rester prudent, ici il faut d’abord être à l’arrivée » confirme Lionel Hansen. « C’est seulement ma seconde participation à ce rallye. Je peux compter sur l’expérience de mon co-pilote mais ça reste une course difficile. J’ai une excellente voiture, très performante, mais il ne faut pas s’emballer. Une erreur est vite commise ».

Les premiers chronos s‘égrènent sur la page du live timing de l’épreuve (http://www.condrozrally.be/mobile/speciales.php) sous les regards attentifs du staff du Delahaye Racing Team.

« La journée va être longue ….. » lâche un ingénieur en préparant déjà le matériel pour la première assistance.

Belgian Masters à Zolder : le podium en Long Races pour la Volvo S 60 de Mondron-Viron-Richard

La première manche des Short Races n’a pas souri à la Volvo S 60 du Delahaye Racing Team. Si l’Aston Martin n° 9 grillait la politesse au poleman Stéphane Lémeret au baissé du drapeau, il n’y avait là pas de réelle inquiétude pour le pilote DHL qui se calait immédiatement dans ses échappements en prévision d’un dépassement qui n’aurait pas du tarder. Malheureusement, un bris de cardan dans le quatrième tour en décidait autrement et imposait un retour au stand pour une réparation expresse mais néanmoins trop longue pour espérer revenir au classement général. Un coup dans l’eau ….

Le commentaire de Stéphane Lémeret : « C’est désolant car cette course était taillée sur mesure pour moi, j’avais tous les atouts pour m’imposer et marquer de précieux points pour le championnat. J’avais dit hier soir que sauf souci de fiabilité, nous devions bien figurer dans cette épreuve. Mon commentaire était hélas prémonitoire ».

Seconde course Short Races, second départ et cette fois-ci aucun souci mécanique. Fort logiquement, après avoir bataillé puis distancé une Aston toujours aussi véloce, c’est une victoire méritée qui venait sanctionner cette manche du BRCC.

À quinze heures, c’est à nouveau l’effervescence dans la pit lane du circuit de Zolder lors de la procédure de mise grille des concurrents de la Long Races. Edouard Mondron plaçait la belle Suédoise sur la première place, sous un soleil quasi estival. Une nouvelle fois, c’est l’Aston Martin n° 9 décidément très en verve qui s’emparait du commandement de la course, suivie comme son ombre par la Volvo S 60. Au douzième tour, la voiture du Delahaye Racing Team rétablissait la hiérarchie initiale et se détachait progressivement en tête de course.

Au premier tiers de course, Edouard Mondron s’engouffrait dans l’allée des stands pour un ravitaillement  et un changement de pilote géré en 1’06’’.

« La voiture sous-vire un peu mais ça va ! » expliquait Edouard à l’issue de son relais. « J’ai doublé l’Aston au freinage. En fin de compte, je me suis rendu compte que c’est vraiment ça qui a fait la différence plutôt que le moteur de la Volvo souvent surestimé » ajoute-t-il en honnêtement.

Alexandre Viron assurait alors le second relais. Si intrinsèquement le gentleman driver n’est pas aussi rapide que le duo Lémeret-Mondron, il assurait sa part du boulot en alignant des chronos identiques à ceux de ses rivaux et c’est donc tout naturellement que la Volvo S 60 retrouvait le sommet du classement après la valse des ravitaillements. Une belle prestation assurément !

Au deux tiers de l’épreuve, c’est ensuite au tour de Laurent Richard de se glisser dans l’habitacle de la Volvo. Sans préjuger de l’état des pneus après deux heures de course, l’équipe décidait de changer les quatre roues. Sur la Porsche n° 3, un remplacement des seuls pneus arrière et une moindre consommation permettaient un arrêt plus court, une stratégie et des avantages indéniables qui offrait le leadership à cette voiture. Laurent Richard tenait néanmoins une belle cadence et assurait sans faiblir le second rang jusqu’à l’arrivée.

« Je suis super content ! » lâchait-il avec un grand sourire en descendant de la voiture. « J’étais stressé avant de prendre mon relais. Je n’ai pas commis d’erreur. Ce n’était pourtant pas facile, la Volvo S 60 est une voiture exigeante, une vraie voiture de course, elle nécessite une concentration de tous les instants pour aller vite. Mais quel plaisir à son volant ! Ce résultat est formidable, merci à toute l’équipe ».

« S’il n’y avait pas eu ce bris de cardan en première manche, tout aurait été parfait. Voilà, c’est ainsi, ce sont les aléas de la mécanique. Notre victoire en seconde manche nous a permis de montrer notre savoir-faire et le niveau de  performance de la Volvo S 60. Nous restons aussi en lice pour le titre Short Races. Quant à la Long Races, le résultat obtenu est très positif. Nous nous sommes bien battus. Nous aurions pu prendre le risque de ne changer que deux pneus au lieu de quatre mais de toute façon, nous consommons plus que les vainqueurs, nous n’aurions pas pu gagner beaucoup de temps lors de nos relais qui ont par ailleurs été impeccablement gérés. Cette seconde place – acquise avec deux pilotes sur trois qui ne sont pas des pros – nous satisfait pleinement » concluent Gilles Terlinden et Pierre Sevrin, les deux boss du Delahaye Racing team.

Rendez-vous dans trois semaines sur ce même circuit de Zolder pour les finales de ces championnats BRCC.

Belgian Masters à Zolder : le Delahaye Racing Team réunit les deux poles de la planète BRCC !

Stéphane Lémeret a planté le décor lors de la séance qualificative des Short Races en dominant ses adversaires : les Porsche, Aston Martin et autres Ferrari n’ont rien pu faire face au talent du pilote-journaliste et aux performances de la Volvo S 60 du Delahaye Racing team. Quelques heures plus tard, c’est Edouard Mondron qui l’imitait et prenait le meilleur sur une concurrence tenue à nouveau à bonne distance lors de la séance Long Races. Difficile de faire mieux, vous en conviendrez !

« Ces deux poles sont de bonne augure pour demain » commente Stéphane Lémeret. « Je trouve que la voiture est un peu fatigante à piloter mais certains réglages ont été modifiés, ça va dans le bon sens. Pour les trois manches qui se disputeront demain, nous pourrons certainement tenir une cadence élevée. Il peut se passer beaucoup de choses en course mais si nous ne commettons pas de faute, nous avons de bonnes chances de bien figurer à l’arrivée » ajoute-il.

Rendez-vous demain matin dès 10h15’ pour le départ de la première manche, à vivre intensément sur le circuit de Zolder, l’un des hauts lieux du sport automobile belge.

Belgian Masters : La Volvo S 60 du Delahaye Racing Team en lice pour l’avant dernier meeting du BRCC

Avec Stéphane Lémeret en Short Race et le trio Edouard Mondron / Laurent Richard / Alexandre Viron en Long Race, le Delahaye Racing Team arrive en force sur le circuit de Zolder à l’occasion de l’avant dernière manche du BRCC.

En Short Race, quatorze points séparent Stéphane Lémeret du leader.

« Nous comptons bien combler cet écart ce week-end et prendre la tête du championnat. C’est notre objectif pour ce week-end » confie Stéphane à une heure des premiers essais. « La Volvo S 60 est très performante et le team Delahaye fait un super boulot, comme toujours, la logistique est sans faille, nous avons tous les moyens pour atteindre nos objectifs » complète-t-il.

Au sein de la catégorie Long Race, Edouard Mondron retrouve le team wavrien pour la fin du championnat. Il avait déjà montré sa compétitivité en 2011 en terminant troisième au classement général du défunt BTCS sur une Renault Mégane du Delahaye Racing Team, épaulé par Stéphane Lémeret. Il revient donc en territoire connu. Un premier run effectué jeudi  sur la Volvo n° 31 lui a permis de trouver ses repères et de découvrir une voiture au volant de laquelle il a tout de suite aligné d’excellents chronos.

Les ambitions d’ Alexandre Viron et de Laurent Richard – gentlemen drivers passionnés – ne sont pas moins élevées que celles de leurs deux coéquipiers : ils viseront le podium. Le trio réuni en terre limbourgeoise peut certainement prétendre à un tel résultat.

La météo sera comme souvent en Belgique un souci constant. Si une fine pluie tombe sur le circuit de Zolder ce samedi matin, les prévisions font état d’un ciel clément et laissent espérer un temps sec. A suivre au fil des heures …..

Au terme de la première demi-heure d’essais, Stéphane Lémeret s’est montré satisfait : « Je n’avais plus roulé depuis plusieurs semaines, je me suis concentré dès la sortie des stands pour me remettre dans le bain. La piste était incroyablement glissante mais j’ai tout de suite été très rapide ». Et en effet, c’est bien la Volvo S 60 aux couleurs DHL qui a largement caracolé en tête du classement durant la première moitié de la séance, avant que la concurrence ne revienne progressivement lui disputer la première ligne des écrans de chronométrage.

Pour celles et ceux qui le souhaitent, soulignons que l’entrée à ce meeting est totalement gratuite. Deux courses du championnat BE Trophy – dans lequel le Delahaye Racing Team engage trois voitures – sont également au programme ainsi qu’une parade de voitures prestigieuses organisée dans le cadre du Télévie. Autant de bonnes raisons de venir nous rejoindre ! See you in Zolder ….

Élections 2012 : Delahaye Racing Team vote Pierre Etienne, tête de liste Supercar Challenge à Spa-Francorchamps

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En cette journée d’élections nationales, le team Delahaye soutenait sans réserve Pierre Etienne, aligné ce week-end en Supercar Challenge à Spa-Francorchamps. Si la première manche courue le samedi avait laissé un goût amer par la faute d’un accélérateur cassé, la seconde disputée ce dimanche a été le théâtre d’une belle remontée et d’une bagarre intense.

Pierre Etienne aurait normalement dû partir à la 52ème place suivant le classement général de la première joute. Fort heureusement et pour d’évidentes raisons de sécurité, l’organisateur lui attribuait la 25ème place sur la grille, soit le dernier rang des grosses cylindrées.

C’est donc du 13ème rang que l’unique Volvo du plateau s’élançait en début d’après-midi pour soixante minutes plus un tour de course. Parti prudemment, Pierre Etienne laissait les ténors se bousculer dans les premiers virages avant d’entamer une remontée régulière, d’autant que ses pneus s’avéraient difficiles à mettre en température à l’entame de ce début de course. Le pilote du Delahaye Racing Team prenait la mesure de ses adversaires, un par un, virage après virage pour pointer à la quinzième place à mi-course. Rentré parmi les derniers pour effectuer le ravitaillement obligatoire parfaitement géré par l’équipe Delahaye, Pierre Etienne reprenait la piste en 10ème position et poursuivait son effort. A ce moment en tête de sa catégorie, pourchassé par une Ferrari F430, Il maintenait un rythme rapide pour contenir son adversaire direct.

« J’ai vu la Ferrari recoller mais j’ai repris quelques secondes d’avance lorsque j’ai entamé le dernier tour » raconte Pierre Etienne après la course. « Je pense que j’e n’aurais eu aucun problème pour conserver ma place mais j’ai été embraqué par une BMW à quelques centaines de mètres de l’arrivée, je n’ai pas pu éviter la sortie de piste et je me suis retrouvé dans un bac à gravier ! Je n’ai pu en sortir qu’en enclenchant la marche arrière, ça m’a valu de perdre ma première place en GT ! » ajoute-t-il un instant dépité.

Podium, Champagne et fleurs auront vite fait de rendre le sourire de Pierre Etienne qui clôture cette manche à une très belle 10ème place au général et donc une 2ème place de catégorie conquise de haute lutte.

« Je suis satisfait de ma course même si j’aurais bien sûr préféré finir sur la plus haute marche du podium mais bon, soit, c’est ainsi. La voiture a parfaitement fonctionné, tout s’est bien déroulé, j’ai pris un énorme plaisir à rouler avec cette Volvo S 60, je suis content ! » lâche Pierre Etienne souriant, revenu dans son box.

Le week-end se clôture donc de belle manière. Pierre Etienne, la Volvo S 60 aux couleurs Rétrodor et La Fleur du Pain ainsi que le Delahaye Racing Team ont animé la course, pour le plus grand plaisir de tous.

Supercar Challenge à Francorchamps : La Volvo S 60 privée d’accélérateur

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Seconde séance d’essais libres et séance qualificative du Supercar Challenge: voilà le menu de la première moitié de ce samedi automnal, avec pour cadre le prestigieux du circuit de Spa-Francorchamps.

Si ces essais se sont soldés par une honorable quatorzième place conquise en gardant une marge de progression certaine, il en fut autrement pour la course de soixante minutes plus un tour programmée à 15h55’.

À la fin du tour de formation, Pierre Etienne abordait tout juste le dernier virage qui précède la ligne de départ lorsqu’un coup d’accélérateur un peu optimiste lui faisait faire un tête-à-queue bien involontaire. Le temps de recouper le peloton qui défilait devant lui et de se remettre en piste dans le bon sens, de précieuses positions étaient perdues avant même de passer sous le drapeau national.

Qu’à cela ne tienne, le pilote de la Volvo S 60 entamait une remontée énergique et doublait rapidement une belle brochette d’adversaires. Las, la commande d’accélérateur rendait l’âme après deux boucles ! Pierre Etienne de retour au stand sur le seul ralenti moteur, les mécaniciens ne pouvaient que constater la rupture d’une pièce qui fut aussitôt remplacée afin de permettre au pilote de reprendre le fil de la course. L’arrêt faisait néanmoins plonger la voiture au classement général, tout espoir de podium devenant par la même occasion illusoire.

Annoncée pour la mi-course, la pluie est effectivement venue compliquer le pilotage des surpuissantes voitures du Supercar Challenge. D’abord légères puis plus intenses, les averses ont rendu le tracé spadois délicat. Dans ces conditions piégeuses, toujours en pneus slick, Pierre Etienne alignait d’excellents chronos et se montrait le troisième pilote le plus rapide en piste !

« Je suis déçu ! » expliquait Pierre Etienne à l’arrivée « Je pouvais faire un bon résultat ici, cette panne est vraiment stupide. J’étais vraiment énervé en revenant au stand au ralenti. Malgré tout, je suis quand même content de mes temps et j’ai pris beaucoup de plaisir à piloter la Volvo. On fera mieux demain ! » concluait-t-il, philosophe.

Racing Festival : Pierre Etienne retrouve le volant de la Volvo S 60 du Delahaye Racing Team

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Pour l’avant-dernière manche du Supercar Challenge disputée sur le circuit de Spa-Francorchamps, Pierre Etienne a repris le volant de la Volvo S 60 du Delahaye Racing Team. Avec septante-trois voitures engagées, l’épreuve promet d’être âprement disputée.

« Le plateau est très relevé. Il y a une belle série de GT1, 2 ou 3 telles que des Corvette, des Ferrari F430, des Mosler, ….  Notre Volvo est performante mais pas au point de pouvoir disputer la victoire absolue » explique Joffroy  Pirlot – l’ingénieur d’exploitation de la voiture – qui plante d’entrée le décor.

« Je ne viens pas pour gagner mais je ne viens pas non plus pour faire de la figuration ! » lâche Pierre Etienne en souriant. « Ce sera certainement une course difficile  vu le nombre de concurrents mais aussi vu la météo incertaine.  J’espère tirer mon épingle du jeu, comme à Zandvoort  je vise le podium dans ma catégorie. Au classement général, on verra à l’arrivée. La Volvo est un magnifique outil, je pars bien armé en tout cas » complète-t-il.

La première séance d’essais libres courue ce vendredi sur une piste d’abord humide puis franchement mouillée a permis à Pierre Etienne de prendre ses marques. Le système d’acquisition de données à aussi fournit son lot d’informations précieuses pour permettre l’optimalisation des réglages.

« Je n’ai pris aucun risque pour cette première sortie. La pisté était piégeuse et l’adhérence précaire. J’ai pris mes repères durant les seize tours parcourus. La suite demain à 9h40’ pour la seconde séance libre et surtout à 12h40’ pour les qualifications » commente Pierre Etienne en guise de conclusion à cette première journée.

Denis Packmans

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Denis nous a quittés ce mercredi 5 septembre 2012 en fin de journée.

S’il a fait ses premiers tours de roues en karting, c’est ensuite le Delahaye Racing Team qui lui a concocté une Renault Clio Cup sur mesure avec laquelle il a participé à de nombreuses journées d’entraînement ainsi qu’à des manches du BTCS.

Tout récemment, il a testé une Renault Mégane Endurance S1 – toujours préparée par le Delahaye Racing Team – sur le circuit de Dijon.

Son obstination continuelle à chercher la meilleure performance à chaque tour, sa volonté de progresser à chaque sortie et sa ténacité, son caractère attachant et sa motivation ont forcé l’admiration de tous ceux qui l’ont rencontré. Et avec un seul bras valide, ses chronos n’en prenaient que plus de valeur.

Denis caressait l’espoir de participer un jour à une course de 24h00′, de préférence au volant d’une Porsche 911 GT3 Cup dont il avait déjà imaginé la décoration. Il n’aura pas eu le temps de concrétiser son projet.

Engagé bien malgré lui dans une course contre la maladie, il s’est battu longtemps avec un courage incroyable. Cette course-là, il ne l’a pas gagnée, la maladie a pris le dessus.

Gilles, Pierre, toute l’équipe du Delahaye Racing Team s’associent à la douleur de sa famille et de ses proches. Un ami s’en va, la tristesse est immense mais les moments de joie passés en sa compagnie resteront toujours dans les mémoires.